Mellinet
|
Fils du général
Anne-François Mellinet
(qui était selon son fils un maçon très zélé) et frère cadet de
l'imprimeur-éditeur-littérateur Camille Mellinet,
Emile Mellinet
(1798-1894) est surtout connu, en tant que protagoniste de la conquête de l'Algérie et
des guerres de Crimée et d'Italie, pour sa carrière militaire,
qu'il termina
comme général.
Très précoce, il avait déjà été, à 15 ans, lieutenant dans les gardes nationales d’active de la Loire-Inférieure. Il fut aussi le Grand Maître du Grand Orient de France, de 1865 à 1870 : il avait été élu en remplacement du Maréchal Magnan décédé (et qui lui n'avait pas été élu, puisque désigné autoritairement par Napoléon III alors même qu'il était profane) et avait permis au Grand Orient de regagner un peu d'autonomie vis-à-vis du pouvoir. En 1870, il renonça à une réélection qui semblait pourtant acquise. Mellinet, lui, même s'il avait été peu actif avant son élection (il a déclaré à ce moment qu'il était resté longtemps sans pratiquer, mais il s'est alors affilié à la Loge parisienne des Coeurs Unis), était maçon de longue date. Le fichier Bossu constitue une source précieuse qui le mentionne comme :
Mais, même si nous n'avons trouvé aucune trace de ses oeuvres musicales, il fut également compositeur, ce qui lui vaut une place sur ce site : Wikipedia écrit que passionné de musique, il contribue à l'organisation des musiques régimentaires et compose quelques morceaux qui sont très goûtés des Nantais, et Claude Kahn écrit en 1990 (dans un article sur sa statue nantaise, publié dans les Annales de Nantes et du pays nantais, p. 3), que c'est un musicien, il joue de la flûte, compose quelques morceaux de musique et contribue à l'organisation de musiques régimentaires. ci-contre : portrait en couverture du supplément illustré du Petit Journal du 9 juillet 1892 |
signature du Grand Maître Mellinet sur un diplôme de Maître délivré en 1867 :