Pajni

 

Le nom PAJNI apparaît (sauf peut-être en Inde !) comme extrêmement rare ; il semble originaire du Nord de l'Italie : un Pajni fut général dans l'armée d'Italie de Napoléon (il est cité dans les mémoires du Prince Eugène et on pouvait trouver sa carrière à une page du site - malheureusement inaccessible au moment de la mise en ligne de la présente page - Napoléon 1er, ses officiers, ses armées). 

Nous disposons de très peu d'éléments biographiques sur Hégésipe (Egesippo) François Pajni. Peut-être issu d'une famille de musiciens (un certain Ferdinando Pajni a chanté à Parme en 1804 dans Climene de Bonfichi Paolo et en 1815 on a joué à Parme Marcotando de Pajni) qui aurait essaimé en France, il composa une fantaisie pour harpe sur Lucia di Lammermoor, qui fut interprétée le 14 mars 1856 à La Fenice lors d'une concert au bénéfice de la famille de feue la prima ballerina Rosina Scotti.

Mais on le trouve peu après à Rouen, où il participe, en fin de la même année, à un concert. Il est signalé en 1861 comme ayant fait éditer à Paris 3 partitions : Les yeux d'un ange - L'oiseau, morceau de salon - Nouvel amour, romance sans paroles pour piano.

Nous ne savons rien de plus sur sa carrière musicale. 

Mais une page du site actes de Villiers sur Orge nous apprend que le 24/12/1864 Pajni Hegesipe Francois, né le 03/03/1830, à Lorient (56) résidant à Rouen (76), 14 rue du champ de foire, Professeur de musique Fils de Pajni Jean Joseph Simon Antoine, (décédé le 12/05/1855, a Modene Italie) et de Lotz Marie Francoise, (décédée le / /1845, a Reggie Italie) a épousé Boutrou Louise Anne, née le 05/04/1830, originaire de Villiers/Orge (91685) Fille de Boutrou Nicolas Jean Baptiste, décédé le 13/03/1857 et de Guezard Marie Anne résidant à Villiers/Orge, Journalière et qu'à ce moment était déjà née à Rouen Emilie Louise Pajni le 17/1/1863.

Son père est donc le sieur Pajni (Jean-Joseph-Simon-Antoine-Prothase), né le 24 novembre 1796 à Colorno près de Parme, ancien département du Taro, musicien gagiste au vingt-deuxième régiment de ligne à la Rochelle, qui fut en 1828 autorisé à établir son domicile en France mais dont nous apprenons ainsi qu'il était ensuite retourné en Italie.

On trouve également - ce pourrait être une soeur cadette d'Hégésipe ? - une demoiselle Pajni, élève de Prumier (sans doute celui-ci ou celui-là), qui en 1842, à l'âge de 10 ans, obtint au Conservatoire un deuxième prix de harpe et un premier prix de solfège.

Dans son article Musique et franc-maçonnerie à Rouen au XIXe siècle - La loge des Arts-Réunis, paru dans le n° 3-1997 de la revue Etudes Normandes, Christine Naslin mentionne qu'il fut reçu aux Arts-Réunis en 1857 (ce qui est confirmé ici), et qu'il y dirigea la Colonne d'Harmonie entre 1858 et 1860.

Merci à tout qui pourrait nous en dire plus sur lui !

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