Ange Prumier
Fils d'Antoine Prumier, Ange Antoine
Conrad Prumier (1820-1884) fut formé à la harpe par son père et prit sa
succession. Dans son supplément, Fétis lui consacre la notice suivante :
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Solo de harpe (écrit pour le concours de 1839), Paris, Schonenberger ;
Solo de harpe (écrit pour le concours de 1843), id., Challiot ;
Etudes spéciales pour la harpe, id., Brandus ;
Souvenirs de New- York, id., Schonenberger ;
Nocturne pour cor et harpe, id., id. ;
O Salutaris, Agnus Dei, pour ténor, id., Canaux ;
Ave verum, id., id. ;
Tantum ergo, pour ténor, id., id. ;
O Salutaris, pour ténor et basse, id., id, ;
le Son du cor, romance pour ténor avec cor obligé ;
Nocturne pour cor et harpe, Paris, Schonenberger ;
Offertoire pour musique militaire, Paris, Gautrot ;
les Quatre Fils Aymon, marche ;
les Trois Nicolas, fantaisie pour musique militaire, Paris, Goumas, etc.
Selon Christine Naslin-Gaudin dans son article harpe pour l'Encyclopédie de la Franc-maçonnerie par divers auteurs sous la direction d'Eric Saunier (Pochothèque, 2000), Antoine Ange, harpiste de l'Opéra, appartint [comme son père] aux Frères Unis Inséparables ; initié en 1839, maître en 1844, et Rose Croix en 1846, il y travailla jusqu'en 1872.
Le registre matricule des Frères Unis Inséparables nous permet cependant de compléter cette information :
Il donne en effet les précisions suivantes :
Prumier (fils) Ange Antoine Conrad, professeur de Harpe,
Né le 5 juillet 1820 à Paris, demeurant 11 rue Coquenard à Paris.
C'est en fait à la Loge parisienne de la Rose du Parfait Silence qu'il fut initié le 22 mars 1839 (précision est faite au registre de sa qualité de Lowton, sans laquelle il n'eût pu l'être à 18 ans, avant d'être majeur), qu'il devint Compagnon le 22 octobre 1841, Maître le 22 octobre de la même année, et ensuite Rose Croix.
C'est seulement le 25 mars 1843 qu'il fut affilié aux Frères Unis Inséparables, où il reste enregistré jusqu'en 1873 (en tant qu'associé libre dans les dernières années, à partir de 1865).