Voici ce que disait le supplément de Fétis en 1880 de Gustav Rebling (1821-1902) :

REBLING (Gustave), organiste et compositeur allemand, né à Barby, près Magdebourg, le 10 juillet 1821, reçut d'abord des leçons de son père, puis fréquenta, de 1836 à 1839, l'institut musical de Fr. Schneider, après quoi il devint organiste de l'église française de Magdebourg. Appelé plus tard à remplir les mêmes fonctions à l'église Saint-Jean, de la même ville, il fonda en 1846 la Kirchengesangverein (Société de chant d'église). Comme compositeur, on doit à cet artiste des sonates et autres oeuvres pour le piano, plusieurs psaumes et un certain nombre de lieder. 

Un catalogue (incomplet) de ses oeuvres figure ici. Il a également publié en 1862 Sammlung deutsch-evangelischer Kirchenmusik des XVI. und XVII. Jahrhunderts : zum bestimmten Gebrauch des Königl. Berliner Domchors.

Nous n'avons aucune information sur son cursus maçonnique, mais son appartenance nous semble suffisamment établie par l'abondance de ses oeuvres maçonniques : ses opus 33, 34 et 35, édités en 1878, s'intitulent en effet respectivement Zwei,  Vier et Fünf Logenlieder für Bariton mit Pianofortebegleitung (deux, quatre et cinq chansons de Loge pour baryton avec accompagnement de pianoforte), dont la liste est ci-dessous. 

Même si c'est extrêmement peu probable, il n'est cependant pas totalement impossible - et c'est sous cette légère réserve que nous l'inscrivons à ce site - qu'un compositeur profane écrive, sur commande, de la musique maçonnique.

La Loge de Magdebourg, fondée en 1825 par Claude François Le Bauld de Nans (le fils de Claude-Etienne) avait pour titre distinctif, à son époque comme maintenant, Harpokrates.