portrait de Romberg, emprunté au site portrait-hille

 image d'une page (en néerlandais) consacrée à Romberg

Andreas Jakob ROMBERG (1767-1821), fils du clarinettiste et chef d'orchestre Gerhard Heinrich Romberg (1745-1819) qui lui enseigna le violon, fait partie d'une grande famille de musiciens. Il se produisit pour la première fois à l'âge de 6 ans. Avec son cousin violoncelliste Bernhard Heinrich (1767-1841), il donna des tournées de récitals (où ils se faisaient souvent passer pour des frères) en Allemagne, France, Italie et aux Pays-Bas.

En 1784, il vint à Paris où il fut engagé au Concert Spirituel.

En 1790, ils devinrent tous deux membres de l’orchestre électoral de Bonn, qui comptait parmi ses exécutants le jeune Beethoven (à l’alto). 

En 1793, l'avancée de l'armée française les fit tous deux se diriger vers Hambourg où ils devinrent membres de l'orchestre de l'Opéra. C'est là qu'il créa en 1794 son premier opéra, Der Rabe. L'année suivante, ils firent, toujours à deux, une tournée en Italie et à Vienne.

Après un séjour à Paris en 1800-1801, où son opéra Don Mendoza ou Le tuteur portugais n'eut aucun succès, il se réinstalla à Hambourg, pour se consacrer plus à la composition qu'à l'interprétation.

En 1815 il succéda à Spohr (qui considérait sa musique comme cultivée et méditative) comme directeur de la musique de la Cour du Duc Auguste à Gotha.

Son oeuvre comprend plusieurs opéras (dont Die Ruinen von Paluzzi en 1811 et Die Grossmuth des Scipio en 1818), un Messie (d’après Klopstock), des symphonies, des concertos, des quatuors à cordes (appréciés par Haydn) et des oeuvres chorales (souvent sur des textes de Schiller).

C'est d'ailleurs sur un texte de Schiller qu'il composa en 1808 son oeuvre la plus célèbre, Das Lied von der Glocke.

Il est signalé comme membre de la Loge de Gotha Ernst zum Compass.