Antonio Sacchini (Pouzzoles 1735 - Paris 1786) naît dans une famille de pêcheurs mais est remarqué par hasard par Durante qui, pour faire son éducation musicale, l'emmène à Naples, où il deviendra Maestro straordinario di canto.

Il commence à composer en 1756 et séjournera successivement à Venise, Rome, Stuttgart, Munich, Londres et Paris.

Il est l'auteur d'une petite cinquantaine d'opéras, dont beaucoup sont perdus.

ILe 15 novembre 1786, comme le rapporte Pierre Chevallier dans son Histoire de Saint Jean d'Ecosse du Contrat Social, la Loge Saint Jean d'Ecosse du Contrat Social organise une fête funèbre en mémoire des frères Michel et Sacchini. C'est le seul témoignage - mais il est sérieux - de l'appartenance maçonnique de Sacchini dont on dispose actuellement, puisqu'on n'a trouvé son nom dans aucun autre registre parisien (mais ils n'ont pas tous été conservés, et peut-être aussi a-t-il été initié ailleurs qu'à Paris).

On ne lui connaît pas de musique maçonnique.

On dit (cfr. le livre de Gérard Gefen) que Sacchini mourut de chagrin après l'insuccès de son chef-d'oeuvre, le préromantique opéra Oedipe à Colonne.