Schoenfeld

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Le strasbourgeois Johann Philipp Schönfeld (1742-1790) fut d'abord un pédagogue, musicien amateur, puis un musicien professionnel ; après avoir fait une partie de sa carrière à Brunswick, il  revint (sans doute en 1777) dans sa ville natale où il partagea avec Pleyel l'animation de la vie musicale.

On lui doit l'opéra Das Milchmädchen und die zween Jäger, ainsi que la Romance de Daphné l'Amour m'a fait la peinture et le recueil de 7 Lieder Neue Freymäurer Lieder mit Melodien von J. P. Schönfeld (Braunschweig, 1771). 

Il fut membre de la Loge de Brunswick (Braunschweig) Karl zur gekrönten Säule (Charles à la Colonne couronnée) fondée en 1744 et toujours en activité et dont furent également membres Franz et Alfred Abt.

Fétis en dit ceci dans son volume 7 :

SCHOENFELD (Jean-Philippe), né à Strasbourg, en 1742, était fils d'un cordonnier. Après avoir étudié la théologie, il entra chez le conseiller de Munchhausen, à Brunswick, en qualité de gouverneur de ses enfants. Il ne cultivait alors la musique que comme amateur ; mais plus tard il en fit sa profession, et de retour dans sa ville natale, il obtint, en 1779, la place de maître de chapelle de la nouvelle église. Il y réunit ensuite les fonctions de directeur des concerts de la ville, et mourut le 5 janvier 1790. On a imprimé de sa composition : 1° Chansons à voix seule avec accompagnement de clavecin ; Nuremberg, 1769. 2° Chansons de francs-maçons, avec clavecin ; Brunswick. 3° Chansons et ariettes avec violon et clavecin, première et deuxième suites ; Berlin, 1778. Schœnfeld a laissé en manuscrit plusieurs opéras et de la musique d'église. Son meilleur ouvrage est une cantate funèbre sur la mort du maréchal de Saxe. 

 L'Allgemeines Handbuch der Freimaurerei de F. A. Brockhaus en 1867 donne 1772 comme date d'édition de ses Freimaurerlieder.

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