ABT
En cliquant ici, vous entendrez le début de Ständchen, extrait de son recueil de chansons pour 4 voix d'hommes Regensburger Liederkranz, interprété par Die Singphoniker (CD Singphonic Serenade CPO 999 470-2)
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Fils d'un ecclésiastique, Franz Wilhelm ABT (1819-1885) fut surtout célèbre comme directeur de chant choral et comme compositeur de très nombreuses oeuvres vocales (plus de 600 opus - généralement de plusieurs n°s - dont on trouve ici un grand nombre de partitions). Après avoir montré très tôt des dispositions musicales, il devint Kapellmeister à Bernburg en 1841 et ensuite s'installa à Zürich où il dirigea la société de concerts. Il fut - tout en voyageant beaucoup pour des concerts - directeur musical au théàtre de Brunswick de 1852 à 1882 avant de se retirer à Wiesbaden. Abt fut membre, de 1853 à sa mort, de la Loge de Braunschweig (Brunswick) Karl zur gekrönten Säule (Charles à la Colonne couronnée) fondée en 1744 et toujours en activité. |
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Il aurait beaucoup composé pour sa Loge, mais nous n'avons jusqu'à présent trouvé que des chants maçonniques utilisant des partitions profanes de sa composition, comme :
Wenn die Sonne untergeht, qui utilise sa mélodie Keinen Tropfen im Becher mehr
Wenn die Seele heimwärts zieht, sur la partition de son lied le plus célèbre, Wenn die Schwalben heimwärts zieh'n
un quatuor vocal que nous avons trouvé dans un recueil suisse de 1901, lequel le mentionne comme compositeur, mais sans autre précision.
Fétis en dit ceci dans son supplément :
Destiné par ses parents à l'état ecclésiastique, il fréquenta pendant quelque temps la Thomas-Schule de Leipzick. C'est là qu'il trouva l'occasion d'achever son éducation musicale. Après quelques années de séjour à Zurich et à Brunswick, il fit, en 1872, une tournée musicale en Amérique, d'où il revint chargé de dollars. Abt, revenu au pays natal, continue de se livrer à la production non interrompue de lieder et de choeurs qui ont popularisé son nom.
Ce détail (le voyage en Amérique), qui n'est pas donné par les autres biographes, explique sans doute qu'il existe autant de traductions anglaises de ses oeuvres.
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