Sorgo
En cliquant ici, vous entendrez - à défaut d'une oeuvre d'Antun Sorkocević que nous n'avons pu trouver - un extrait de l'allegro de la sonate en la majeur de son père Luka, emprunté à une page d'un document concernant Dubrovnik
Fils du compositeur Luka Sorkocević (1734-1789), Antun Sorkocević (1775-1841), plus connu en France sous le nom de Comte de Sorgo, arrive à Paris en 1806 en tant qu'ambassadeur de la République de Raguse. La rapide disparition de celle-ci fait qu'il perd bientôt ce poste, mais cela ne l'empêchera pas de rester à Paris jusqu'à sa mort, fréquentant des personnalités telles que Mme de Stael, Marmont et Mérimée et devenant un acteur de la vie intellectuelle en participant à des publications et à des sociétés savantes telles que l'Académie celtique, dont il était devenu membre dès son arrivée à Paris.
Il est également compositeur : on lui doit 4 symphonies et une abondante musique de chambre ; on le trouve aussi mentionné en 1836 - notamment avec Beethoven, Haendel, Haydn, Hummel, Mozart, Viotti, Paer, Panseron, ..., comme un des compositeurs du recueil de Cantiques CHANTS CHRETIENS où son cantique est le 28e.
Comme en témoigne une chanson de ce site dont il a fait la musique pour l'hommage funèbre maçonnique à Cambry, il était membre en 1808 des Commandeurs du Mont Thabor, Loge qui était précisément celle de Cambry et d'autres fondateurs de l'Académie Celtique.