Thys 

 Cliquez ici pour entendre un fichier midi, séquencé par Christophe D., du premier couplet de la chanson C'est elle mentionnée plus bas

Après avoir suivi au Conservatoire de Paris l'enseignement notamment de Berton, Alphonse THYS (1807-1879) obtint en 1833 un grand prix de Rome. Pianiste, compositeur et pédagogue, il fut aussi l’un des fondateurs, en 1851, de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) où il fut très actif.

Voir ci-dessous une biographie plus détaillée.

Sa fille Pauline Thys-Sébault fut également compositrice.

Il figure aux registres des Frères Unis Inséparables avec les mentions suivantes :

Thys Alphonse, compositeur de musique,
Demeurant au 18 rue St ? (Laybre) à Paris
Rose Croix
affilié [aux Frères Unis Inséparables, donc venant nécessairement d'une autre Loge, ce qui explique que la date d'initiation ne soit pas mentionnée] le 28 novembre 1845 
[membre en] 1845-1851

ci-contre : couverture d'une partition visible sur une page du riche site Musica et memoria.

Voici ce qu'en dit Fétis dans son Tome 8 :

THYS (Alphonse), compositeur et professeur de musique, né à Paris, le 8 mars 1807, se livra dès son enfance à l'étude du piano, et fut admis comme élève au conservatoire de Paris, le 6 octobre 1825. M. Bienaimé lui enseigna l'harmonie pratique, et Berton fut son professeur de composition. En 1835, il concourut à l'Institut pour le grand prix de composition musicale. Le sujet du concours était la cantate intitulée le Contrebandier espagnol : le premier prix lui fut décerné. Quoique ce succès lui donnât le titre et les droits de pensionnaire du gouvernement, M. Thys ne profita pas de ces avantages, ne voyagea ni en Italie, ni en Allemagne, et continua de cultiver l'art à Paris. Les premières productions qui le firent connaître furent des romances, des chansonnettes et des morceaux faciles pour le piano. Au mois de juillet 1835, il débuta dans la carrière de compositeur dramatique par Aida, opéra en un acte, représenté au théâtre de l'Opéra-Comique, et qui, mal joué, mal chanté, et mal accompagné par l'orchestre, produisit peu d'effet, et ne resta pas à la scène. Le roi Margot, sorte de comédie à ariettes, joué au théâtre de la Renaissance, au mois de janvier 1839, n'eut pas un meilleur sort ; mais M. Thys fut plus heureux avec Oreste et Pylade, en un acte, joué à l'Opéra-Comique, au mois de février 1844, et surtout avec l'Amazone, opéra-comique en un acte, représenté au même théâtre, au mois de novembre 1845. Son dernier ouvrage dramatique est la Sournoise, opéra-comique en un acte, représenté au mois de septembre 1848. M. Thys a écrit aussi des chœurs pour des voix mêlées et pour des voix d'hommes.

et dans son supplément :

THYS (Alphonse). Cet artiste a publié la partition pour chant et piano d'un petit opéra de salon intitulé les Echos de Rosine. I1 est mort à Bois-Guillaume, près Rouen, dans les premiers jours du mois d'août 1879. Avant de faire jouer quelques pièces à  l'Opéra-Comique, Thys avait commencé, ainsi qu'Adolphe Adam, par écrire de nombreux morceaux de musique nouvelle pour des pièces qui se jouaient sur des théâtres de genre, le Gymnase, le Vaudeville, etc. ; c'est ainsi qu'il composa les airs de la Belle Limonadière, de la Nuit au Sérail, qui devinrent populaires et servirent longtemps de timbres pour les vaudevilles. Il avait été, avec Ernest Bourget, l'un des fondateurs et des membres les plus actifs de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, dont il fut plusieurs fois élu président. 

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