Vanderhagen

Amand Vanderhagen (1753-1822), clarinettiste (mais aussi flûtiste), pédagogue et compositeur, fait ses débuts musicaux dès 10 ans à Anvers, sa ville natale, dans le choeur de la cathédrale. Il rejoint ensuite à Bruxelles son oncle, hautboïste dans la musique du Prince Charles de Lorraine, et y bénéficie des leçons de composition de Pierre van Maldere (1729-1768). 

En 1775 (1785 d'après Fétis) il s'installe à Paris, où il occupe, sous les régimes successifs, diverses fonctions dans les musiques militaires (il a publié de nombreux arrangements pour harmonie, particulièrement d'airs d'opéras) jusqu'à la fin de l'Empire (il a notamment été sous-chef de musique des grenadiers de la Garde Impériale), après quoi il travaille, jusqu'à sa mort, à l'orchestre du Théâtre Français.

Il a notamment composé des concertos pour flûte et pour clarinette, qui ont été à l'époque joués jusqu'aux Etats-Unis. Nous n'en connaissons pas d'enregistrement. Des partitions ont cependant été rééditées, dont 6 duos pour 2 clarinettes et deux concertos pour clarinette.

Mais il est surtout considéré comme un grand pédagogue, qui a enseigné au Conservatoire et a écrit des traités pour divers instruments (flûte, hautbois) et particulièrement (en 1785 et 1796) pour la clarinette, instrument dont il contribua à mettre au point la technique. Ces traités pour la clarinette ont fait l'objet en 2005 d'une réédition critique en anglais par Joan Blazich. Le début d'une de ses partitions est visible sur le web.

Le Bihan (dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France) le donne, en tant que Musicien aux Gardes Françaises de 1775 à 1789, comme membre de la Loge le Patriotisme à l'Orient de la Cour en 1782-88.

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