En 1739 il devint compositeur de la Cour, fonction qu'il occupa jusqu'à sa mort, en 1741 organiste de la chapelle de la veuve de l'empereur Joseph Ier, en 1745 maître de musique de la famille impériale et en 1749 Hofklaviermeister de l'archiduchesse impériale.

On raconte que lorsque, en 1762, Mozart, âgé de six ans, fut présenté à la cour, il joua un concerto de Wagenseil et dit Monsieur Wagenseil n'est pas là ? Il sait tout sur la musique !

Bien qu'il soit largement oublié aujourd'hui, Wagenseil était un musicien bien connu à son époque, apprécié de Haydn et Mozart. Il composa des opéras, des chœurs, de la musique sacrée, des concertos, de la musique de chambre et des pièces pour le clavier. Beaucoup de ses oeuvres furent imprimées de son vivant, non seulement à Vienne, mais aussi à Londres, Paris, Amsterdam, en Allemagne, ce qui atteste de sa grande réputation. On sait d'ailleurs que certaines furent jouées au Concert spirituel. Il écrivit un ouvrage pédagogique, Rudimenta panduristae oder Geig-Fundamenta (Augsburg, 1751).

ci-contre : image empruntée à une page du site de Chris Whent intitulé Here Of A Sunday Morning, page qui signale qu'elle est le seul portrait connu authentique de ce compositeur.

Selon Jean-Noël Cordier dans Mozart et la Franc-maçonnerie (Lacour), qui le qualifie de Frère, une comédie à la gloire de la Franc-maçonnerie, intitulée Les francs-maçons, aurait été jouée à Vienne en 1784 - soit bien après sa mort - en utilisant une musique de sa composition, mais nous n'en avons trouvé aucune trace.

Dans sa monographie Georg Christoph Wagenseil. Hofkomponist und Hofklavierkmeister der Kaiserin Maria Theresia (Wien, Wilhelm Braumüller, 1980), HELGA SCHOLZ-MICHELITSCH ne fait cependant aucune mention de cette appartenance, dont nous n'avons trouvé aucune autre trace. C'est la raison pour laquelle nous ne l'avons actuellement inscrit que dans notre chapitre avis de recherche, espérant qu'un lecteur bien informé pourra nous en dire plus.

Six Sonates choisi pour le Clavecin ou harpe accompagnée d’un violon ad libitum par M. de WAGENSEIL mis au jour par Huberty. Oeuvre VI (Paris, Huberty, Le Menu, 1760)