Musée virtuel de la musique maçonnique - Salle I : Compositeurs Maçons

Avis de recherche

 

Sur cette page, nous listons un certain nombre de compositeurs :

- soit que nous avons identifiés comme maçons, mais sans disposer d'informations suffisantes pour nous permettre de leur consacrer une page complète.

- soit sur lesquels nous ne possédons pas assez d'éléments pour pouvoir considérer leur qualité maçonnique comme suffisamment établie.

Nous les avons regroupés ici dans l'espoir qu'un lecteur particulièrement documenté pourra nous orienter sur l'un d'eux.

bijou de la Loge Carl zur gekrönten Säule avec la devise adhuc stat (encore debout)

Fischer

En 1844, pour le centenaire de la Loge Carl zur gekrönten Säule de Brunswick (Braunschweig), fut exécutée une cantate du frère Fischer, comme nous l'apprend cet extrait de la revue l'Orient :

Les 11 et 12 février 1844, on a célébré à Brunswick la fête séculaire de la loge Charles à la Colonne couronnée. La loge de clôture du siècle accompli s'ouvrit le 11 février à cinq heures, pour la réception des députés et des frères visiteurs. Plusieurs loges envoyèrent leurs félicitations par écrit. La réception eut lieu d'après le rite de Schroeder. Les frères se rendirent ensuite dans la salle du banquet, et cette journée se termina par une foule de toasts maçonniques. Le 12 février, à cinq heures, on tint la première loge du siècle nouveau. On ouvrit les travaux par un chant choral de quatre voix, exécuté par des chanteurs-distingués du théâtre, appartenant à la maçonnerie. Après quelques dignes paroles du vénérable, et un discours du frère orateur (le docteur Mansfeld), on exécuta une cantate du frère Fischer, accompagnée de musique instrumentale ; puis, le député-maître, le docteur Lachmann, lut une notice historique sur la loge Charles à la Colonne couronnée

Nous n'avons pu trouver aucune autre information sur ce frère Fischer. Pourrait-il s'agir de Johann Ignaz Ludwig Fischer ou de son fils Anton Joseph Fischer ?

Zelik

Le Procès-verbal de la pompe funèbre des Frères Hattez, Legrand & Rohart, dans leur Loge lilloise de La Fidélité le 24 mars 1813, mentionne à plusieurs reprises (pp. 8, 13, 16, 33) le Frère Zelik, membre de la Loge, en tant que chanteur et que compositeur.

Corbmann

Le Procès-verbal de la pompe funèbre des Frères Hattez, Legrand & Rohart, dans leur Loge lilloise de La Fidélité le 24 mars 1813, mentionne (p. 7) l'exécution d'une marche funèbre composée par le Frère Corbmann, correspondant de l'atelier, membre actif de la respectable Loge les Enfants de l'Helvétie, à l'orient du 3e régiment suisse.

Manen

Dans l'Encyclopédie de la Franc-maçonnerie par divers auteurs sous la direction d'Eric Saunier (Pochothèque, 2000), Christine Naslin écrit dans l'article compositeurs :

Manen. Oratrice de la loge d'adoption Anacréon en 1806, Manen est l'une des rares maçonnes à avoir contribué à l'élaboration du patrimoine musical maçonnique. Elle laissa en particulier une élégie, écrite pour une cérémonie funèbre de sa loge. 

Brun

Le Procès-verbal de la pompe funèbre des Frères Hattez, Legrand & Rohart, dans leur Loge lilloise de La Fidélité le 24 mars 1813, mentionne (p. 16) le Frère Brun, membre de la Loge (également lilloise) des Amis réunis, en tant que jeune compositeur d'un choeur sur un texte du Frère Cauvain.

A notre avis, il y a de bonnes chances qu'il s'agisse d'Elie BRUN-LAVAINNE (1791-1875), historien, archiviste de la Mairie de Lille, chef de musique au corps des Canonniers de Lille et également compositeur (amateur) en 1811 de l'opéra L'orpheline.

Fléché

Le recueil 1847 de la Revue maçonnique publiée à Lyon donne en ses pp. 119 à 126 un compte-rendu d'une commémoration funèbre à la Loge havraise de l'Aménité, le 24 mars 1847. Il mentionne (p. 121) qu'un choeur y chanta une invocation au GADLU, composée par le Frère Fléché.

Dayet

A la p. 366 du recueil du Tome premier (première année, 1839) du périodique maçonnique Le Globe, nous avons relevé la mention suivante :

Le frère Dayet, consacrant son talent à une œuvre de bienfaisance, donnera, le vendredi 29 novembre 1839, dans le grand temple de la rue de Grenelle, un concert dont le produit, ainsi que celui d'une cantate mise en musique par ce frère, et qui sera vendue dans la salle, au prix de vingt-cinq centimes, est destiné au soulagement des malheureux.

Nous n'avons pu découvrir d'autre information sur ce musicien, dont ce texte démontre qu'il était à la fois maçon et compositeur.

Wrobleski

Nous avons trouvé dans l'hebdomadaire le Monde Illustré du 3 mai 1862 le compte-rendu d'un concert de bienfaisance donné par la Loge de la Persévérante Amitié. On y lit que le comte Wrobleski, l'un des frères de la loge, a fait entendre des compositions que le public a applaudies.

Nous recherchons des renseignements sur ce personnage (qui n'était peut-être qu'un compositeur d'occasion ?). Serait-ce le général Valéry Wrobleski qui a été enterré au Père-Lachaise (et dont nous ne savons rien d'autre) ?

Georg Christoph Wagenseil (1715-1777)

Voir la page que nous lui avons consacrée.

Guillaume Besnard (1765-?)

Voir la page que nous lui avons consacrée.

Marc-Antoine Désaugiers

Voir la page que nous lui avons consacrée.

Johann Christian Franz

Voir la page que nous lui avons consacrée.

Chauncey Marvin Cady

(appartenance maçonnique probable, mais non documentée)

Voir la page que nous lui avons consacrée.

E. Steiner

E. Steiner est mentionné à l'Album de chants maçonniques publié en 1865 par la Loge brestoise des Amis de Sully comme le Maître de la Colonne d'Harmonie de cette Loge et le compositeur des musiques de ce recueil. Selon le fichier Bossu, il était chef d'orchestre au théâtre mais nous n'avons pu l'identifier plus précisément.

Charles Duchesne

La Lyre maçonnique de 1812 a publié (pp. 144-6) un cantique (qui n’a d'ailleurs rien de spécifiquement maçonnique) exécuté en Loge d’Adoption et dont le titre est L’Impératrice au berceau de son fils, cantique dont les paroles sont de Jacquelin sur un air nouveau du Frère Ch. DUCHESNE. Il semble hors de doute que celui-ci soit le Charles DUCHESNE qui a publié entre 1806 et 1808, Chez Frere, Passage du Saumon Rue Montmartre, la romance l’Espérance, précisément sur des paroles de Jacquelin, et la romance l'Epingle.

Il est aussi le compositeur de deux chansons figurant aux pp. 42 et 45 de la Lyre maçonnique pour 1810 et d'un Hymne à l'Amitié qui est mentionné ici.

Nous n’avons pu trouver d’autres informations sur ce Duchesne (qui n’est même pas mentionné par Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens) et faisons donc appel à tout qui pourrait nous en fournir.

Rübner

Appartenance probable mais pas certaine : l'op. 29 n° 1 de Peter Martin Cornelius Rybner (Rübner) (1853-1929) est un lied maçonnique. Wikipedia le catégorise comme maçon, mais sans détails.

Léon Goldberg

Léon Goldberg, né à Kiev en 1880, fut de 1933 à 1938 membre de la Loge parisienne Les Frères Unis Inséparables ; il était chef d'orchestre à l'hôtel Continental et composa une valse chantée intitulée Galante Conversation, sur des paroles de Pierre d'Amor et dédiée au baron d'Arger. Nous n'en savons rien de plus ...

Jacques Parmentier 

Dans son ouvrage L'Europe des francs-maçons (Ed. Belin, coll. Europe et Histoire), Pierre-Yves Beaurepaire cite comme membre de la Loge londonienne du Temple de Salomon et de la société musicale para-maçonnique Philo Musicae et Architecturae Societas, un certain Jacques Parmentier, mais sans préciser s'il s'agit d'un compositeur, d'un interprète, ou même du peintre (1658-1730) qui vécut à Londres. Nous n'avons pas trouvé d'autre trace de ce personnage, qui n'est même pas mentionné par Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens.

Qui peut en dire plus?

Léo Delibes

D'après Cotte, Léo Delibes (1839-1891), compositeur de musiques de ballet aussi célèbres que Coppélia ou Silvia et de l'opéra Lakmé, et cousin de Antoine-Edouard Batiste, a participé à des concerts de Loge. Cela n'établit cependant aucunement qu'il ait été maçon ! Ce qui ne pourrait être certifié qu'à partir d'archives de Loge.

Lemaire

Même si ses prestations au Concert spirituel le donnent à penser, nous n'avons aucune preuve de l'appartenance de Louis Lemaire (1693 ? - 1750 ?), auteur de la cantatille Les francs-maçons.

 

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