L'union de 1799

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Cette chanson, exécutée lors de la Tenue solennelle du 22 juin 1799 actant la fusion des deux Obédiences ayant survécu à la Révolution, est du Frère Brands, de la Loge parisienne des Amis Joyeux (nous n'avons pu identifier ni l'un ni l'autre).

Quelle musique pouvait, mieux que le célèbre air de Grétry, traduire l'unanimisme de cette journée ?

Le texte se retrouve, avec la même mention d'air, au n° 5 de ce carnet manuscrit et encore en doublon quelques pages plus loin (n° 9), rajouté d'une autre écriture.

        

          

Par le Respectable Frère Brands,
Membre de la Respectable Loge de Saint-Jean-Baptiste,
sous le titre distinctif des Amis Joyeux, Orient de Paris.

Air : Où peut-on être mieux, etc.

Chers Frères, quel jour heureux,    bis
Quelle mémorable Fête ;
Célébrons-la de notre mieux,
Par des accords harmonieux ;
Fraternisons, chantons, buvons,
Comme de vrais Maçons.    bis

Objet de tous nos vœux,     bis
Que cette union parfaite,
En resserrant par-tout nos nœuds
Rende tous nos Frères plus heureux ;
Fraternisons, chantons, buvons,
Comme de vrais Maçons.    bis

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