Cantate pour Askeri-Khan
Aux pages 106 à 108 du Tome VII des Annales maçonniques de Caillot, on trouve une Cantate, sur un texte (assez délirant) de Voyard, qui fut chantée lors de la Séance solennelle pour la réception dans l'Ordre des Franc-maçons du Frère Askeri-Khan, Ambassadeur de Perse près la Cour de France :
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CANTATE. Paroles du F. Voyart. Musique de Charles Boscha fils. R É C I T A T I F. Les artistes français, jaloux de ton suffrage, C H A N T. O toi ! qui de l'heureuse Asie Tu viens des beaux lieux où I'aurore R É C I T A T I F. Et vous, enfants des arts, qui dispensez la gloire ! C H A N T. Asker-Khan, comme le zéphire, C H OE U R. Oui, célébrons les arts, et célébrons la
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A propos de Charles Boscha fils Qui est le "Charles Boscha fils" mentionné comme le compositeur de la Cantate ci-dessous?
Selon Michel Faul, Nicolas Bochsa fut l'un des plus grands harpistes du XIXe siècle, qui a défrayé la chronique tout au long de sa carrière... et pas seulement pour des raisons musicales.(Il a été condamné par contumace aux travaux forcés après s'être réfugié en Angleterre). Il fut non seulement un harpiste virtuose, qui inventa plusieurs techniques pour la harpe, et plusieurs manières de jouer avec un flageolet chromatique, mais aussi un compositeur. Il a travaillé à la Cour française de 1813 à 1817 et à Londres de 1822 à 1827. Ses nocturnes pour harpe et basson ont été écrits en collaboration avec François René Gebauer (1774-1845). Rien n'indique que Bochsa Fils, sur les traces (probables) de son père, soit lui-même devenu maçon. Cela ne saurait étonner, si l'on se rappelle qu'il faut pour cela être probe, libre et (selon les critères du moment) de bonnes moeurs. Ayant été - ce qui explique sans doute ses expatriations successives - poursuivi à plus d'une reprise (notamment pour faux et bigamie), il ne devait sans doute pas être considéré comme tel ... (d'après le site consacré au livre de Michel Faul, NICOLAS-CHARLES BOCHSA : Harpiste, compositeur, escroc et le site Un cor dans mon coeur) |