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Nous avons
trouvé cet hommage à Robert Burns
(l'auteur du Chant des Adieux),
intitulé America's Masons to Robert Burns, à la page 76 de l'ouvrage de Robert Morris, The lights and shadows of freemasonry,
paru en 1852 et accessible dans la bibliothèque
digitale de l'Université du Michigan.
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L'auteur a
utilisé comme air celui de Flow gently, sweet Afton,
une ballade écossaise composée par Alexander Hume sur un poème écrit
précisément par Burns en 1786. L'Afton (ci-contre) est une rivière
de l'Ayrshire, en Ecosse.
Il est
possible d'écouter (en MP3) cet air, joliment chanté par Shira Kammen,
sur une page
du site
Freetunes.eu, et de voir sa partition
sur une page du site The Golden Book of FAVORITE SONGS.
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Le poème
Flow gently, sweet Afton a également été mis en musique
par Benjamin Britten
dans son op. 92, A Birthday Hansel. |
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la
chanson est tellement célèbre que son titre est devenu une marque
de cigarettes, dont l'emballage s'ornait du portrait de Burns (image
empruntée à une page
consacrée aux paquets de cigarettes) |
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Les Maçons d'Amérique à Robert Burns
Sur les monts d'Ecosse le soleil se lève,
Aux travaux du jour le Grand Maître convie,
Mais loin de là, où nous sommes réunis,
Les lumières de la Loge encore brillent dans la joie.
Il est des chants pour le mélodieux, de bonnes paroles pour le bon,
De la gaieté pour le sociable, de la lumière pour l'aveugle :
Mais quand nous nous levons, nous préparons à partir,
Coeurs et esprit unis, nous chanterons ton Adieu.
Un au-revoir attendrissant aux capables et brillants,
Une pensée affligée au soleil couché dans la nuit,-
Une tournée au barde que l'infortune a frappé,-
Une prière pour que ton esprit parmi les Maçons soit logé.
A toi, Frère, nous penserons, qui chaque ligne apprécias :
Et quand de sombres nuages notre Temple sera entouré
Ton coeur courageux nous égayera où se trouvaient les vertus.
Par-delà l'océan deux mains s'uniront,
Columbia, Scotia, le symbole resplendit !
Le monde une seule Grande Loge, et le ciel par-dessus,
Seront témoins de Foi, Espoir et Amour triomphants
Et toi, cher Barde, quand nous rangeons nos bijoux,
Toi le plus rayonnant et précieux des joyaux, tu brilleras
D'Orient au lointain Occident tu luiras,
Quand nous appellera le matin, quand le soir reposera.
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