Chantons la gloire

 

Cette chanson figure à notre connaissance uniquement aux pages 30 à 32 du recueil de 1765 du Choix des Hommes libres. C'est un empilement un peu désordonné de couplets variés, dont l'expression semble parfois dictée par la nécessité de faire la rime plus que par la logique.

Le 3e couplet peut donner à penser que, contrairement à ce que certains ont essayé de faire croire, le parti des philosophes était loin de faire l'unanimité au sein de la maçonnerie française de l'époque, sur les rangs de laquelle on trouve aussi bien Voltaire que son bon ennemi Fréron.

L'air mentionné, Chantons mes Frères ne nous est pas connu : une chanson de cet incipit (et de métrique assez voisine de celle-ci, qui est 46446 4646) figure dans certaines éditions des recueils dits de Jérusalem, notamment (p. 139) dans celui que nous avons indicé D et (p. 165) dans celui que nous avons indicé C, mais aucune indication n'y est donnée concernant la partition. 

 

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