Si le Vulgaire abhorre
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Cette chanson, dont l'incipit est Si le vulgaire abhorre, figure aux pages 65 à 67 du recueil de 1765 du Choix des Hommes libres.
Voir sur l'air mentionné (qui est aussi utilisé par une autre chanson de ce même recueil), ça fait toujours plaisir.
Le texte rassemble les thèmes classiques du chansonnier maçonnique. Par exemple, le 3e couplet évoque l'inflexibilité des maçons dans la préservation du secret, censée résister même au charme féminin : c'est une thématique fréquente à l'époque, qu'on trouve également évoquée au théâtre dans Les Fri-maçons.
Par opposition au Grec civilisé, le Scythe barbare, réputé cannibale (Le Scythe barbare, l’homme qui dévore ses enfants pour assouvir son appétit - Shakespeare, Le Roi Lear), qui est mentionné au 2e couplet est depuis l'Antiquité un paradigme de sauvagerie : Mais plus qu'un Roc marin ton cueur a de durté, Plus qu'un Scythe barbare il a de cruauté (Pontus de Tyard, 1573).