Strophes pour les Santés 

Ce Cantique des Santés, qui provient des pages 154-7 du recueil édité par Desveux en 1804, est un peu inhabituel dans la mesure où musicalement il adopte la forme du pot-pourri.

Il y a bien ici 7 Santés comme il est généralement d'usage, et ce sont bien les sept normalement en vigueur à l'époque, telles que définies en 1800 par le Grand Orient, mais à une exception près : la 5e, celle des officiers honoraires et en exercice, est remplacée par celle à la mémoire des Frères décédés.

Il est à remarquer que chaque couplet se termine par une évocation de l'immortalité, dont la cohérence n'est pas évidente.

Les 7 airs utilisés sont les suivants :

  1. (Au Gouvernement) air L'Amour n'a fait encor paraître : nous n'avons pas trouvé de trace de cet air

  2. (Au Grand Orient) air Du serin qui te fait envie 

  3. (Au Vénérable) air Laissons aux amans leur tendresse : c'est un air extrait du Seigneur Bienfaisant de Floquet (1780)

  4. (Aux deux Surveillants) air Si Pauline est dans l'indigence

  5. (A la mémoire des Frères décédés) air Lorsque dans une tour obscure

  6. (Aux Chers Frères Visiteurs) air de la Pipe de Tabac

  7. (A tous les Maçons) air Avec les Jeux dans le Village

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