La planche à tracer
La chanson ci-dessous provient des pages 205 à 207 du Dictionnaire Maçonnique.
Le Frère Gille
mentionné par Quantin comme un des chansonniers attitrés de la Loge - dont il
était secrétaire - est
l'auteur d'une autre chanson du même recueil.
|
La planche à tracer chanté en Loge à la Fête d'hiver de l'an 5815 Air de la sonnette Un frère qui, dans cette loge, Chacun de vous se dit peut être : Sur la poussière des rivages |
Mais que ces souvenirs aimables, Dont on aime a se caresser, Soient en traits profonds et durables Graver sur la planche à tracer. La haine n'est qu'une
folie : Cette planche est une merveille Il est bon que chacun le sache Notre Ordre a droit au rang suprême ; |
|
Au haut du Capitole même Arborer ces saints étendards ! Ah ! pour le bonheur de la terre , Je l'entreprends, sans balancer ; Si, l'un de ces jours, de Voltaire Je trouve la planche à tracer. J. Quantin |
Nous n'avons pas encore pu retrouver l'air mentionné (celui de la sonnette). La correspondance littéraire nous apprend (cfr. bas de la p. 21) qu'il est extrait de La rencontre imprévue, ou les Fous de Médine, qu'il date de mai 1790 et qu'il est de Solié (dont c'étaient les débuts comme compositeur).