Chanson

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Nous n'avons jusqu'à présent trouvé cette chanson que dans le chansonnier lausannois de 1779 (pages 225-6).

C'est une des quelques chansons que le recueil attribue au Vénérable Frère G*, Grand Maître de la Loge de la Persévérance.

Le 2e couplet est une des nombreuses références faites à Astrée dans le chansonnier maçonnique du XVIIIe.

           

CHANSON.

 

PAR LE MEME.

 

Sur l'air : D'une austère philosophie.

 

Vérité, descen sur ía terre,
Visite ses aimables lieux ;
Le vice en sa fureur altiere, 
Poursuit tout ce qui vient des cieux ;
Par les rayons de tes vives lumières. bis
Qu'il soit enchaîné par nos frères.

 

Autrefois à la cour d'Astrée, 
Présidoit la candeur des moeurs ; 
Elle étoit la source sacrée 
De la félicité des cœurs ; 
Que les rayons de sa vive lumière. bis
Dirige nos pas sur la terre.

 

Sans voguer dessus l'onde amère,
Un Maçon toujours orienté, 
Doit trouver l'étoile polaire, 
Dans la pure sincérité ; 
Que les rayons de sa vive lumiere bis
Dirige nos pas sur la terre.

Celui qui répand la lumiere,
Nous comble tous de ses bienfaits ;
Est-il mortels sous l'hemisphère,
Qui de lui ne soyent satisfaits ;
Astre divin, ton flambeau brille, éclaire, bis.
Soit donc adoré sur la terre.

Voir l'air L'austère philosophie (lequel est destiné à un texte en vers, non de 8 pieds comme la présente chanson, mais de 7 !)

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