HOMMAGE
DES
FRANCS-MAçoNS
AUX DAMES
Sexe enchanteur, ame du Monde,
Sans qui rien ne plaît ici bas,
De nos plaisirs source féconde,
Nos jours vous doivent leurs appas. (bis)
Sans vous les dons de la Nature (bis)
N’auraient point d'attraits pour nos yeux.
Avec vous, sa moindre parure
Nous offre le séjour des Cieux. (bis)
Vous développez dans les hommes
Tout ce qui sert à l'agrément :
Nous vous devons ce que nous sommes,
Nous vous devons le sentiment. (bis)
C'est votre voix qui nous enflamme : (bis)
Vous décidez de nos destins.
Quand le bonheur luit dans notre ame,
Nous l'avons recu de vos mains. (bis)
Oui, partout il est votre
ouvrage :
ll n'est point où vous n'êtes pas.
En pliant notre fier courage,
Vos loix ne l'amolissent pas. (bis)
Plus sensibles, sous votre empire, (bis)
Nos coeurs ne sont point abattus.
Le sentiment qui les inspire,
Est celui même des vertus. (bis)
J'entends le lâche
Sybarite ;
Ses ris outragent la Beauté.
Il ne lui voit d'autre mérite
Que d'enfanter la volupté. (bis)
Il confond avec la licence (bis)
L'amour, sentiment de l'honneur.
Peut-il en sentir la puissance ?
Le vice regne dans son coeur. (bis)
Nous nous plaisons à le redire,
A le chanter dans nos concerts :
Beau Sexe, par vous tout respire,
Oui, vous animez l'Univers. (bis)
Les noirs soucis, contre vos armes, (bis)
Dans notre coeur ne tiennent pas.
Toujours le plaisir suit vos charmes.
Sans vous, la vie est sans appas. (bis)
C'est par le désir de vous plaire,
C'est pour mériter vos regards.
Que nous volons dans la carrière
Qu'ouvrirent la gloire 6c les Arts. (bis)
Vous partagez la récompense (bis)
Qu'à nos coeurs donnent nos succès:
Et par là, sous votre puissance,
Vous nous enchaînez à jamais. (bis)
De votre secours salutaire,
Si nous connaissons le besoin,
Pourquoi de notre Sanctuaire
Vous éloignons-nous avec soin? (bis)
C’est pour nous livrer sans réserve (bis)
Aux leçons de la Vérité.
Nous apprenons, près de Minerve,
A mieux honorer la Beauté. (bis)
Nous ne pourrions point sans allarmes,
Voir près de nous notre vainqueur :
A nos travaux mêlant vos charmes,
Vous occuperiez notre coeur. (bis)
Bientôt négligeant la Sagesse, (bis)
Nous volerions à vos genoux :
En n'écoutant que la tendresse
Nous serions moins dignes de vous. (bis)
L'Amour ne veut point de partage,
Des autres Dieux il est jaloux.
De nos cœurs il veut tout l'hommage,
Quand nous tombons à ses genoux (bis)
La Sagesse craint sa présence, (bis)
Lorsqu'elle donne ses leçons :
Et l'homme, malgré sa puissance,
N'est pas éteint chez les Maçons. (bis)
Beau Sexe, d'un regard
sévère,
Cessez de contempler nos loix.
Sur nos coeurs, dans ce Sanctuaire,
Notre Art vous assure vos droits. (bis)
Avec lui vous ferez fans cesse (bis)
Toute notre félicité.
Peut-on cultiver la Sagesse
Et ne pas aimer la Beauté ? (bis)
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