A l'Egalité de Lons-le-Saulnier en 1778

La bibliothèque de la ville de Besançon a mis en ligne un document contenant deux extraits du Livre d'architecture de la Loge Saint-Jean, sous le titre distinctif de l'Egalité, à l'Orient de Lons-le-Saulnier :

  • une cérémonie de ses constitutions renouvelées par le Grand Orient, le 13 janvier 1778 ;  

  • la Planche à tracer de la réunion (fusion) des Loges de l'Egalité et de la Parfaite Intelligence, le 7 juillet 1778

Le Bihan mentionne :

  • l'Egalité comme constituée par la Grande Loge en 1766 et reconstituée par le Grand Orient le 7 août 1777 pour prendre rang au 17 juillet 1766 bien que le titre primitif eût été égaré ;

  • la Parfaite Intelligence comme constituée par le Grand Orient le 6 décembre 1776 pour prendre rang au 11 janvier de la même année et installée le 25 mai 1777 ; cette date est confirmée par ce Tracé (lui aussi mis en ligne par la bibliothèque de Besançon, mais dont un résumé plus facile à lire figure aux pp. 19 à 30 de L'orateur franc-maçon) ; il mentionne également la fusion mentionnée ci-dessus ;

  • Savalette de Langes comme député des deux Loges. 

La coexistence très provisoire de ces deux Loges avait manifestement été fort peu pacifique, comme le confirment les allusions - nombreuses, mais dépourvues de précisions explicites - qui ont été faites dans les discours de la Tenue de fusion à des circonstances malheureuses la douleur et l'oppression avaient amené les Frères à une séparation affligeante. Ces temps malheureux de division, le règne des passions inquiètes et violentes devaient donc être oubliés à jamais pour céder la place à l'allégresse d'une amitié retrouvée, qui se voulait si irrévocable qu'elle soit l'objet d'un serment solennel, confirmé par écrit, et que, pour la verrouiller, les constitutions de la Parfaite Intelligence soient remises dans les archives de l'Egalité, d'où elles ne pourront être retirées sous quel prétexte que ce puisse être, ni sur la demande d'aucun Frère.

Au cours du banquet suivant la deuxième de ces réunions, furent chantés plusieurs cantiques, dont deux ont vu leur texte reproduit au Tracé :

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