pour Chartres et Luxembourg
cliquez ici pour entendre un fichier mp3 de la partition, séquencé par C.
Cette Parodie de la Chasse de la Garde à l'occasion de l'Election et Acceptation du Sérénissime Grand-Maître, Protecteur de toutes les Loges régulières de France, en 1772 figure aux pp. 105-6 de la Muse maçonne de Du Bois en 1773.
Quoique imprimé aux Pays-Bas, ce recueil s'intéresse à des événements maçonniques extérieurs, notamment à Ratisbonne, Berlin (en 1767), Hanovre (en 1762), Londres (en 1766), Paris (en 1740).
Il ne faut donc pas s'étonner de le voir faire écho à un fait récent en France, la succession, à la Grande Maîtrise, du comte de Clermont, décédé en 1771, par le duc de Chartres assisté du duc de Montmorency-Luxembourg, après une période de latence (à laquelle fait sans doute allusion le 3e vers, Après la nuit) due à la suspension de la Grande Loge sur ordre royal entre 1767 et 1772.
L'appartenance de Chartres (qui est le futur Philippe-Egalité) à la famille royale est ici considérée comme un gage de prospérité pour la maçonnerie : Parmi nos Frères on voit des Bourbons.
Voir ici la partition de la Chasse de la Garde qui est parodiée.
PARODIE de la CHASSE de la GARDE, A l'occasion de l'Election & Acceptation du Sérénissime Grand-Maître, Protecteur de toutes les Loges régulières de France, En 1772. Les vices palissent,
Je vois l'envie,
Les vices palissent, &c. (*) Substitut Général. |
|
|
De nos Protecteurs,
Les vices palissent, &c.
Qui pourra désormais mépriser nos leçons,
La Candeur,
l’Amitié,
Qui pourra désormais, &c.
Les vices palissent, &c. |