La Muse maçonne
Du Bois, qui est avec Vignoles l'auteur de la Lire maçonne, est également celui de ce recueil paru à La Haye en 1773 chez le même éditeur, sous le titre : la Muse maçonne, ou recueil de Poésies diverses, Odes, Cantates et Discours, en Vers et en Prose, concernant la Maçonnerie.
Cette Muse maçonne est disponible sur Google. C'est un recueil de textes et poèmes (principalement en français mais aussi en néerlandais et même en allemand), mais il contient - ce qui lui mérite une place sur ce site - un certain nombre de chansons. Parmi celles-ci, certaines sont bien connues, notamment une série de 4 cantates et cantatilles (dans laquelle s'intercale, p. 40, une cantate inédite). Mais quelques-unes sont totalement inédites (à notre connaissance du moins) ; on en trouvera ci-dessous la liste (les liens dans la colonne page renvoient à la page concernée de google-livres tandis que des liens dans la colonne titre renvoient à une page du présent site). |
page |
Titre |
incipit |
40 | Le misantrope (sic) devenu franc-maçon, cantate | Depuis longtemps je désire un asile |
87 | Couplets pour et contre les francs-maçons | Que me serviroit de connoître |
88 | Chanson anti-maçonne | Quelle est cette secte nouvelle |
89 | Parodie nouvelle | Notre secte n'est point nouvelle |
Compliment pour le Grand Maître | Recevez la couronne | |
Couplets pour le Grand Maître à l'occasion de sa promotion | Quelle céleste ardeur | |
Couplets pour le Grand Maître | Maçons ! Que dans ce jour heureux | |
105 | Parodie de la Chasse de la Garde à l'occasion de l'Election et Acceptation du Sérénissime Grand-Maître, Protecteur de toutes les Loges régulières de France, en 1772. | Les vices pâlissent |
Quelques informations sur les textes
Une table figure en fin de l'ouvrage.
Beaucoup des textes sont des classiques qu'on trouve fréquemment dans les recueils du XVIIIe tels le Naudot ou les recueils de Jérusalem.
D'autres sont plus rares, comme (p. 4) l'Epître aux francs-maçons, (p. 8) l'ode l'Age d'Or ou (p. 12) l'ode le Temple de l'Union pour l'élection du Grand Maître.
On signalera également, entre autres :
(p. 52) Les francs-maçons caractérisés
(p. 53) Les mystères des francs-maçons dévoilés
(p. 61) le sonnet Portrait de la maçonnerie
(p. 62) un autre portrait de la maçonnerie
(p. 64) le Parallèle du galant homme et du franc-maçon
(p. 65) l'heureuse métamorphose
(pp. 66-70) divers apologues
(pp 70-3) des allégories sur les abeilles
(pp. 73-89) des moralités, dont le poème Saisons maçonnes suivi d'un amusant Zodiaque maçon
Dans les nombreux Discours et compliments en vers et en prose pour des occasions solennelles (pp. 90-155), on notera :
pp. 113 à 120, sous le titre Discours prononcé par le Grand-Maître des Francs-Maçons de France dans la Grande-Loge assemblée solemnellement à Paris, l'an de la Franche-Maçonnerie 5740, une version un peu différente du discours de Ramsay (version 1737) ; il ne s'agit pas d'une erreur d'attribution, puisque le duc d'Antin a effectivement repris ce discours à son compte en 1740 (comme le signale ici André Kervela, qui mentionne une autre édition de ce discours de 1740, par La Tierce)
p. 121, un discours apologétique de J. D. Ramier, qui est l'auteur de La Lyre protestante.