Le bon parti

On trouve cette chanson à la page 88 du Recueil de chansons pour la maçonnerie des hommes et des femmes (Recueil de Sophonople). C'est une variation de plus sur le thème classique de l'opposition entre le maçon et le profane vulgaire.

Nous ne l'avons encore trouvée nulle part ailleurs.

Nous n'avons rien trouvé sur un air Amis, laissons là la tendresse. Par contre, Ami, laisse-là la tendresse est l'incipit d'une ariette de la comédie (1762) de Sedaine (avec musique de Monsieur de M*** - il s'agit de Monsigny) Le Roi et le fermier. Une partition simplifiée est visible ici (voir p. 20)

Un enregistrement de l'opéra a été réalisé par Naxos, dont vous pouvez entendre ci-dessous l'extrait correspondant.

On notera la symétrie de construction avec le texte original :

Ami, laisse-là la tendresse, 
Elle ne donne que du chagrin ; 
Une pinte de vin 
Vaut mieux qu'une maîtresse.

Etre sans cesse à désirer,
A soupirer, 
Craindre, trembler, 
N'oser parler, 
Au moindre mot 
Faire le sot ; 
Fi, fi, fi, fi. 

Amis, laissons-là le vulgaire,
Profane ignorant & curieux,
Qu'on n'entende en ces lieux
Que le beau nom de Frere.

Parmi ces mortels envieux
Remplis de feux
Contre nos loix,
C'est nos exploits
Qu'il faut vanter
Et non blâmer ;
Oui, oui, oui, oui.

L E   B O N   P A R T I.

Air : Amis, laissons-là la tendresse.

AMis, laissons-là le vulgaire,
Le vulgaire,
Profane ignorant & curieux :
Qu'on n'entende en ces lieux
Que le beau nom de Frere ;
Amis, laissons-là, laissons-là
Le vulgaire,
Profane ignorant & curieux,
Qu'on n'entende en ces lieux
Que le beau nom de Frere.

Parmi ces mortels envieux
Remplis de feux
Contre nos loix,
C'est nos exploits
Qu'il faut vanter
Et non blâmer ;
Oui, oui,
Oui, oui,

Amis, laissons-là, &c.

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