Cantique La Rose

Le fascicule Discours prononcé le jour de la célébration de la fête de l'ordre, par le Frère M. de La Chesnaye, Vénérable de la Loge de Mars et Thémis, à l'Orient de Paris, datant vraisemblablement de 1806, contient également 5 pièces chantées le jour de cette fête lors du banquet de ladite Loge.

Celle-ci (figurant aux pp. 20-21) est un cantique intitulé La Rose par le Frère Pillechet (qui est ignoré du fichier Bossu), visiteur appartenant à la Loge de la Rose étoilée, et auquel répondit le Vénérable de la Loge visitée, dans un badinage sur l'esprit de fraternité entre les deux loges.

Il n'y a pas de mention d'air.

     

LA ROSE.

Cantique maçonnique chanté dans la Respectable Loge de la Rose étoilée, et répété à cette fête.

 

 

Air :                 

 

Il faudrait pour fêter la rose,
Voler une plume au Zéphir,
À la chanter quand on s’expose,
Très souvent on la fait périr :
Mais la nôtre étant symbolique
On peut éviter ce malheur,
Et par un zèle maçonnique
Conserver toujours sa fraîcheur.

 

 

Pratiquons tous la bienfaisance,
Soyons sans cesse vertueux,
C’est le moyen par excellence
De rester à jamais heureux.
Si dans notre temple un parjure
Ternit l’éclat de notre fleur,
A l’instant vengeons cette injure
Et nous lui rendrons sa fraîcheur.

 

 

Troisième couplet pour la Loge de Mars et Thémis.

 

Mars et Thémis chez notre Rose,
Vinrent un jour pour visiter ;
En la voyant à peine éclose,
Son éclat parut les charmer.
Le plaisir la rendit plus belle,
Et pour prolonger son bonheur ;
Revenez souvent, leur dit-elle,
J’aurai toujours plus de fraîcheur.

Par le Frère Pillechet.

 

 

Réponse impromptu par le Vénérable de Mars et Thémis.

 

Mars et Thémis près d’une rose
S'arrêtèrent en voyageant :
Fraîche, nouvellement éclose,
Ah ! qui n'eût été son amant !
Mars la trouva gentille et belle
Thémis admira sa fraîcheur,
Et tous les deux à l'immortelle
Offrirent le vœu de leur cœur.

Par le Vénérable.

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