Le nouveau Paradis terrestre
Cliquez ici pour entendre un MP3 de cet air, établi à l'aide de cette page du site NEUMA.
Cette Echelle d'Adoption intitulée Le nouveau Paradis terrestre est la première des cinq présentées le 24 septembre 1836 lors d'une Fête d'Adoption à la Loge parisienne de la Bonne-Union. L'auteur en est de Tournay. Comme les autres, elle adopte envers les Soeurs le ton de la flatterie paternaliste : le rôle des femmes dans la Société (et la maçonnerie) se limite pour l'auteur à constituer un ornement merveilleux et à nous entourer de soins consolateurs : c'est la même thématique qu'en 1828 à la Clémente Amitié et qu'en 1867 à Lyon. |
L'air du vaudeville de Irons-nous à Paris est donné par la Clé du Caveau sous le n° 800, avec les titres alternatifs du Vaudeville de la Somnambule (celui qui est mentionné ici) ou du vaudeville de Guzman d'Alfarache.
Irons-nous à Paris est une pièce (1811) de Merle et Ourry se terminant par un vaudeville dont la musique est de Doche, qui la donne sous ce titre dans sa Musette du Vaudeville.
Guzman d'Alfarache est un opéra-vaudeville de Dupin et Eugène qui utilise ce même air.
La Somnambule est une comédie-vaudeville (1819) de Scribe et Delavigne, réutilisant de nombreux airs connus et dont s'inspirera Bellini en 1831 pour le livret de La sonnambula.
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Le Nouveau Paradis terrestre.
Air : du Vaudeville de la Somnambule
On nous
disait : qu'il n'était plus de trace
Non, chers
amis, non, ce n'est point un rêve ...
Dès le
berceau nous trouvons près des femmes
On voit
pourtant aux roses de la vie
Eve,
dit-on, offrit au premier homme
A Mahomet,
tout Musulman fidèle
Des
Visiteurs ô vous cercle fidèle De Tournay |