Fête des Victoires à la Loge de Caroline (1806)
Cette pièce intitulée Couplets maçonniques est la 3e des quatre qui figurent (pp. 22-24) à la suite du Tracé de la Fête des victoires, célébrée à la Respectable Loge de Caroline, le 18e Jour du 1er Mois de l'an de la Vraie Lumière 5806 (18 mars 1806).
L'auteur est désigné comme le Frère Leroux, que nous n'avons pu identifier plus précisément.
La flatterie envers Bonaparte (le seul nom propre en capitales est le sien), qualifié d'ami des Dieux et de protecteur de la Maçonnerie, en est une composante inévitable.
Les autres personnages nommément cités sont :
le peintre David (qui est généralement considéré comme maçon) ; est-ce à sa célèbre rivalité avec Peyron que Leroux fait allusion ?
Le baryton Jean-Blaise Martin, qui est désigné par exemple ici en 1810 (avec Lays, Derivis et Laforet, dont nous savons qu'ils sont tous les trois maçons) comme un des chanteurs de l'Académie Impériale de Musique (où les maçons étaient particulièrement nombreux).
Le nom de la Loge est mentionné (au dernier couplet), mais sous son ancienne forme.
Nous n'avons rien trouvé sur un air du Droit de passe.
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COUPLETS
maçonniques
Par LE Respectable Frère LEROUX, ORATEUR ADJOINT DE LA RESPECTABLE LOGE DE CAROLINE, A L'ORIENT DE PARIS.
Air : du Droit de passe.
Chacun dans ce monde est heureux
Le Noble, fier de ses aïeux,
De tes
pinceaux délicieux,
Guerriers Français, Héros fameux,
Long-temps sous un joug onéreux
De la
Colombe, enfant joyeux, |