Cantique chanté à l'Aménité de Philadelphie
En cliquant ici (midi) ou ici (mp3), vous entendrez le fichier de la partition harmonisée par Casadesus.
Ce cantique, qui chante les vertus des maçons, provient des pages 100-2 du recueil édité par Desveux en 1804.
Salomon y est présenté (couplet 4) comme un parangon de l'égalité.
Comme pour les autres Cantiques et Couplets des pages 100 à 128 de ce recueil, il est mentionné (précisément à la note de bas de cette page 100) qu'il a été chanté à la Loge de l'Aménité à l'Orient de Philadelphie. Cette Loge, constituée sous le n° 73 par le Grand Orient de Pennsylvanie et en bonne partie formée d'exilés français venus de Saint-Domingue, y était dénommée Loge française ; son titre distinctif apparaît à l'avant-dernier couplet, qui donne à penser qu'il s'agissait là d'une de ses premières réunions (ce qui est bien le cas puisque cette Loge fut créée en 1797, qui est également, comme on le voit plus bas, l'année de création de cette chanson).
Effectivement, le cantique provient (p. 8) du recueil publié par cette Loge en 1801, qui nous apprend qu'il fut créé au Banquet du 30 décembre 5797.
Voir ici sur l'air du Vaudeville du Devin du Village : C'est un Enfant.
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Cantique
Chanté
à
la Respectable Loge de l'Aménité, Air
du Vaudeville du Devin du Village :
Profanes, qui voulez connaître
A sa voix un peuple de frères,
C’est en vain que la calomnie
Un grand Roi construisit un temple
A la couronne de ce sage
Enfin, il luit ce jour, mes frères,
Vous avez par votre indulgence,
Par le Frère S. Foucher. |
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