L'intempérant CORRIGÉ
Cette chanson figure aux pp. 35 ss. du Troubadour franc-maçon (édité vers 1802) et 175-80 (reproduites ci-dessous) de Mon portefeuille (du même Legret, paru en 1806). Une troisième édition plus tardive, par Legret également, figure (pp. 296-301) dans le Chansonnier des bonnes gens, avec de légères modifications.
Elle constitue - ce qui n'est pas très fréquent - une véritable saynète illustrant avec verve un thème devenu classique dès le XVIIIe dans le chansonnier : un maçon ne peut boire qu'avec modération !
Musicalement, c'est un véritable pot-pourri, utilisant pas moins de 9 airs différents, dont certains sont utilisés plusieurs fois.
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L'intempérant CORRIGÉ.
Air : De la fanfare de St. Cloud. Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre cet air Frères, vous conter l'histoire
Cliquez ici pour entendre l'air Réveillez-vous, belle endormie. Certain maçon, décoré d'ordonnance,
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Altéré, comme l'on peut croire,
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Grâce à la nuit,
Air : De la pipe de tabac. cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de cet air
Le sergent prenant la lanterne,
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Camarades, empressons-nous
Air : De la pipe de tabac. cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de cet air
Le frère à moitié se réveille,
Air : Gué, gué, gué, mon officier. cliquez ici pour entendre le fichier mp3 de cet air Eh ! pan, pan, pan, vite
ouvrez-donc !
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A ces mots,
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Le commissaire,
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A peine fut-il éveillé,
Air : La faridondaine. cliquez ici pour entendre le fichier midi de cet air
Vous m'avez tout l'air d'un fripon
Air : De la pipe de tabac. cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de cet air
Soudain guéri de son ivresse, |
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Cette chanson n'est pas sans évoquer la célèbre gravure (ci-contre et détail ci-dessous) Night (1738) de William Hogarth (qui était maçon), la quatrième et dernière de sa série Times of the Day. La taverne dont sortent deux maçons passablement éméchés a été identifiée comme the Rummer and Grapes (le gobelet et les raisins), lieu de réunion d'une des quatre Loges fondatrices en 1717 de la Grande Loge de Londres. Celui de gauche, qui porte l'équerre de Vénérable, serait Thomas de Veil.Le Prince Golitsyn commentait comme suit - avant de parler de la maçonnerie en Russie - cette gravure dans son journal :
Jean Lucas s'est peut-être inspiré de cette gravure pour une planche de son album Le Secret de la Lune au Temple du Soleil.
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