Inauguration nantaise en 1866
Le n° de juin-juillet 1866 du Journal des Initiés publie (pp. 165-7) un compte-rendu de la Fête d'Inauguration du nouveau Temple de la Loge nantaise Paix et Union (cette Loge allait en 1899 fusionner avec Mars et les Arts), fête qui selon ce compte-rendu a généré une douce et féconde émotion.
Il présente à cette occasion le texte du cantique d'inauguration composé par le bon Frère Puységur (auteur également de la poésie qui a conclu la cérémonie) et chanté par le Frère Ben-Abem, artiste distingué du théâtre de Nantes (nous n'avons absolument rien trouvé concernant cette personne).
Le texte est bien dans le style pompeux de l'époque, et ne recule pas devant des sentences dignes de Monsieur Prudhomme ou du maire de Champignac (cfr le conducteur qui nous suit).
Rien ne permet d'identifier l'air.
Les Loges voisines étaient représentées : Mars et les Arts bien sûr, mais aussi l'Etoile des deux mondes de Saint-Nazaire (fondée en 1863) et la Fraternité vendéenne de La Roche-sur-Yon (à l'époque, Napoléon-Vendée), fondée en 1865.
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Dans ce temple nouveau
resplendit la lumière ; Sachons à fond nous
connaître sans cesse. Tous pour un, un pour tous
; diligentes abeilles, Du niveau qui nous guide, lnclinons-nous devant l'étoile
flamb[l]oyante, A notre œuvre donnons ces
bases ; nos colonnes |