Est-il de fête plus charmante
(version Talleyrand)

Voyez plus bas les 3 fichiers son de cette partition qu'a séquencés Christophe D.

Nous connaissons, à partir de 1784, de nombreuses éditions d'un Cantique chanté par une Soeur dans une loge d'Adoption, dont l'incipit est Est-il de fête plus charmante et l'air Avec les jeux, dans le Village.

En voici une partition différente ; comprenant un accompagnement orchestral, elle fait 25 pages, et nous ne croyons pas utile de la reproduire ici en intégralité, puisqu'elle est en permanence disponible sur Gallica ; on en trouvera cependant plus bas les extraits correspondant aux fichiers sonores que nous vous proposons.

Cette partition fait partie d'un ensemble de 2 chansons maçonniques (l'autre est ici) d'Auguste-Louis de Talleyrand-Périgord, acquis par la BNF (où elle fait partie du Fonds Auguste de Talleyrand issu de la vente par la maison Musikantiquariat Dr. Ulrich Drüner de la bibliothèque musicale Talleyrand, cfr le catalogue de cette vente, n° 62, voir Chansons Pour une loge d’adoption sous la réf. k, p. 27), qui à son catalogue la présente comme suit :

Titre conventionnel : [Est-il de fête plus charmante] 
Titre(s) : N.o 2 // Chanson de // franc macons // Est il de fête plus charmante [Musique manuscrite]
Type de manuscrit : Ms. autogr.
Présentation : [Partition]
Date(s) : [Entre 1808 et 1823]
Imprimeur / Fabricant : Blum, H. (fabricant de papier). 
Description matérielle : 1 partition (25 p.) ; 24 x 34 cm
Incipit(s) : 
1.1.1. Allegro moderato. S. Si bémol majeur. Incipit musical : (Clé de Sol 2, armature bBE, mesure à 6/8) =12/''4D8--EC/q8C'4.B4B8-/''4.C4E'8A/''q8C'4.B4B8-/. Incipit textuel : Est-il de fête plus charmante. Les incipits musicaux sont codés selon le code Plaine & easie.
Note(s) : Autre mention au titre, d'une autre main : "N.o 2". - Voix : Sol 2, Fa 4. - Vl (2), vla (2), fl, clar (en ut), fag, cor (2) (en mi bémol), b. - Daté d'après le papier et la présence du compositeur en Suisse
Filigrane(s) : H. Blum Fleur de lys sur écu couronné
Référence(s) : Musikantiquariat Dr. Ulrich Drüner. Katalog 62 : die Musiksammlung Talleyrand. Stuttgart : U. Drüner, cop. 2008, lot 24 (p. 26-28).. - Musikantiquariat Dr. Ulrich Drüner. La collection des compositions musicales d'Auguste de Talleyrand, cousin du "grand " Talleyrand. Stuttgart : U. Drüner, [2006 ?]
Distribution musicale : voix - soprano (01) (solo), voix - basse (01) (solo), orchestre - orchestre XVIIe-XVIIIe s. (1)

Il vaut évidemment toujours la peine sur ce site de mettre en évidence une partition originale. Même si celle-ci, musicalement, ne semble pas d'un intérêt majeur, nous en avons reproduit les parties vocales correspondant aux fichiers sonores mentionnés.

Il ne faut pas s'étonner de l'intervention d'une soprano, puisqu'il s'agit d'une chanson destinée à une Loge d'Adoption.
 

	Cliquez ici pour entendre (sans son accompagnement orchestral) cet extrait   (soprano) Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ; (soprano + basse) Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ;
	Cliquez ici pour entendre cet extrait   (soprano) A chaque instant ce nom si tendre, Le nom de Frère répété, Avec plaisir se fait entendre, Et se dit avec vérité.
	Cliquez ici pour entendre cet extrait   (soprano) Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; (soprano + basse) Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ; Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ;
partition : voir pp. 12-24 du manuscrit	(soprano) La candeur règne en nos asiles, La paix dans nos amusemens ; Pour être simples & tranquilles, Les plaisirs sont-ils moins piquans ? Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; (soprano + basse) Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ; Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ; (soprano) Ici le cœur est sans faiblesse, Par l'amour il n'est point lié ; Mais s'il se ferme à la tendresse, C'est pour s'ouvrir à l'amitié. Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; Est-il de fête plus charmante Que celle des bons Francs-Maçons ; (soprano + basse) Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ; Ailleurs c'est le bonheur qu'on vante, Ici c'est lui que nous goûtons ; c'est lui que nous goûtons ; c'est lui que nous goûtons