Célébration écossaise à Paris en 1825
Cette cantate du Frère Lemarchand (31e, membre de la Grande Loge Centrale du REAA pour la France dite Grande Commanderie) fut exécutée au cours de la fête solennelle de l'écossisme français du 21 décembre 1825.
Elle constitue un appel à la bonne entente entre rites (écossais et français), entente dont semblait augurer favorablement la présence à la fête d'une importante délégation (à titre personnel, et non en représentants du Grand Orient, lequel continuait à ce moment à fulminer ses excommunications contre les Suprêmes Conseils écossais, qualifiés d'irréguliers) de maçons du rite français, au nom desquels le Frère Dupin jeune avait prononcé (cfr. p. 256) des paroles fraternelles pour le rapprochement de tous les enfants de la Lumière.
Pour mettre en évidence (Tome 6, p. 250) l'animosité inextinguible des rites maçonniques qui continuait avec aigreur en France tandis qu'elle était assoupie dans les Pays-Bas, Wargny, dans son ouvrage, publie aux pp. 289-301, soit immédiatement après le compte-rendu de cette fête, la protestation contre le Grand Orient d'une Loge écossaise de Paris (La Clémente Amitié) datée du 28 février 1826, et où sont développés tous les thèmes de la dispute entre Grand Orient et Ecossais.
A près de deux siècles d'intervalle, Wargny se révèle bon prophète en se demandant si le maçon sage, tolérant en pratique, ami sincère de l'Ordre et de la paix ... doit désespérer pour toujours de voir l'union, la fusion, l'uniformité de toutes ces Maçonneries diverses, qualifiées de rites (mot vide de sens et d'idées) ...
CANTATE, Paroles du Frère LEMARCHAND.
CHOEUR.
Centre de l'infini, source de la lumière,
SOLO.
L'art royal, de la tolérance Centre de l'infini, etc.
Union, chaîne sympathique, Centre de l'infini, etc.
De la charité fraternelle, Centre de l'infini, etc. |
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