Une autre Marseillaise
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Ce cantique, qui figure sous le n° XXVI aux pages 45-47 du Recueil de Cantiques de la Parfaite-Union de Douai, est l'oeuvre du Frère Loeuillet.
Dans leur ouvrage Les francs-maçons dans la Loge et la Cité Orient de Douai 1743-1946, Allender & Rousseau mentionnent (p. 70) parmi les membres de la Loge un avocat nommé Jérôme Loeuillet.
C'est une des nombreuses Marseillaises maçonniques que nous avons pu recenser.
Une Marseillaise plus philosophique que politique Alors que les autres Marseillaises maçonniques de cette époque (fin XVIIIe - début XIXe) mettent surtout en valeur les conquêtes de la Révolution française et les valeurs républicaines en matière de Liberté, d'Egalité, de Droits de l'Homme, ... , celle-ci rend plutôt hommage aux progrès philosophiques des Lumières du XVIIIe et met en garde contre ceux qui voudraient les battre en brèche. Dans ce sens, elle annonce déjà un thème qui sera largement développé plus tard dans le siècle (et qui souvent à ce moment visera plus explicitement l'obscurantisme clérical) : celui de la défense contre le retour de l'obscurantisme. |
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N°
XXVI.
Air : Allons, enfans de la Patrie.
Allons,
enfans de la Sagesse, Unissons nos efforts ; que de la vérité
Quoi ! l'homme qui par les puissances Unissons, etc.
Vous, dont le subtile génie Unissons , etc.
Assez amis de la science, Unissons , etc.
Amour de la Maçonnerie Unissons , etc.
Par le Frère Loeuillet |