Les Frères,
vaudeville maçonnique
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Les Frères, vaudeville maçonnique Chanté au banquet de la St Jean d'été, dans la loge de la Fidélité, à l'Orient d'Alençon, le 11 Messidor an 13.
Air :
Il faut des époux assortis.
QUE ce nom de frère est charmant !
Sans bandeau, sans arc et sans traits, (*) Philadelphie.
La guerre aux bras ensanglantés,
Dans la souffrance ou la santé,
De deux moitiés le genre humain
Nous
voyons au milieu de nous
Agréez, Très-Chers Visiteurs,
Le Saint qu'en ce jour nous fêtons
Louis DuBois |
La date du 11 Messidor an 13 correspond au 30 juin 1805.
Dubois donne deux airs possibles pour cette chanson :
On retrouve cette chanson aux pp. 231-4 du Nouveau Code récréatif des Francs-Maçons (qui donne comme air Je ne suis plus de ces vainqueurs).
Mais dans cette version l'anté-pénultième couplet (qui dans la version originale correspondait à une circonstance spécifique, la présence du Préfet qui était en même temps le Vénérable) est modifié
de
:
Nous
voyons au milieu de nous |
en :
J'exciterais votre courroux |
La Lyre maçonnique pour 1812 reproduit également la chanson à sa p. 161.
Les cinq premiers couplets de la chanson se retrouveront au Banquet maçonnique de Gentil en 1820 (pp. 95-6) avec la mention d'air En deux moitiés, dit-on, le sort (qui est un titre alternatif pour Je ne suis plus de ces vainqueurs).