Ye free-born sons 

cliquez ici (mp3) pour entendre l'air de la partition 1824 de A Rose Tree, séquencé par Christophe D.

cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre l'air A Rose Tree, emprunté à cette page

Cette chanson figure avec sa partition (n° 40, pp. 82-83) au Recueil (1795) de Smollet HOLDEN, A Selection of Masonic Songs.

Le texte figure également à la p. 140 du numéro d'août 1794 du Freemason's Magazine de Londres, sous le titre Masonic Song. by Brother Samuel Porter, P. M. of St. John's Lodge, Henley in Arden, Warwickshire, No. 492 et avec la mention d'air A Rose Tree in full bearing.
 

L'auteur

Sauf improbable homonymie, ce Samuel Porter ne peut être que celui qui, étant Surveyor and Engineer to the Stratford-upon-Avon Canal, publia à Londres en 1799 The Artificer's, Farmer's, and Inland-navigator's, Assistant : cet ouvrage était en effet vendu notamment chez l'auteur à Henley in Arden

Samuel Porter est mentionné à de multiples reprises - et particulièrement à la p. 39, où il est décrit comme portraitiste - dans l'étude de T. M. Carter concernant ladite Loge, publiée (pp. 4 ss.) dans le volume 39 (1926) de Ars Quatuor Coronatorum

Lors de la discussion, à l'époque, de cette communication ont été mentionnées (cfr pp. 53-4) la présente chanson ainsi que d'autres de ses oeuvres (dont celle-ci). 

Un autre commentateur signale (p. 56) que la mention de l'Arch à l'anté-pénultième vers du 2e couplet témoigne de la pratique du Royal Arch par cette Loge.

On voit au bas de cette page que Samuel Porter décéda en 1808 à Farraby Sluce, étant à ce moment ingénieur à l'Ancholme Drainage and Navigation (ces données sont confirmées ici).

On retrouve le texte au n° 98, p. 99 de Masonic Miscellanies in poetry and prose en 1797, à la p. 182 (chanson 80) de l'édition 1807 à Dublin de l'Ahiman Rezon de Dermott et au n° 165 à la p. 202 de The Free-Masons' Melody en 1818.

Voir ici l'air A Rose Tree in full bearing dans une édition newyorkaise de 1824. Dans son étude Reconsidering and Contextualising the Vernacular Tradition: Popular Music and British Manuscript Compilations (1650–2000) (p. 237), Stephen William John Campbell donne cette partition :

On trouve ici des éditions plus modernes de l'air The Rose Tree.

YE free-born sons of Britain's isle 
Attend while I the truth impart, 
And shew that you are in exile 
Till science guides you by our art; 
Uncultivated paths you tread, 
Unlevelled, barren, blindfold be, 
Till by a myst'ry you are led 
Into the Light of Masonry.

From chaos this round globe was form'd, 
A Pedestal for us to be, 
A mighty Column it adorn'd, 
In just proportion rais'd were we; 
When our Grand Architect above 
An Arch soon rais’d by his decree, 
And plac'd the Sun the arch key-stone, 
The whole was form'd by Masonry.

It pleas'd our Sov’reign Master then 
This glorious fabric to erect. 
Upon the square let us, as men, 
Never the noble work neglect, 
But still in friendship's bonds unite 
Unbeunded as infinity, 
'Tis a sure corner-stone fix’d right, 
And worthy of Freemasonry. 

In antient times, before the flood, 
And since, in friendship we’ve adher'd, 
From pole to pole have firmly stood, 
And by all nations been rever'd. 
When rolling years shall cease to move 
We from oblivion rais’d shall be; 
Then, since we're met in peace and love, 
Let's sing All hail to Masonry.

Vous libres fils de l’île de Bretagne
écoutez quand je vous dis la vérité
et que je vous montre que vous êtes exilés
jusqu’à ce que la science vous guide par notre art ;
vous suivez des sentiers incultes
irréguliers, stériles et aveugles
jusqu’à ce que par mystère vous soyez conduits
et entriez dans la lumière de la Maçonnerie.

Du chaos ce globe fut formé,
pour nous servir de socle
il en est une majestueuse colonne
selon de justes proportions nous fûmes élevés ;
lorsque là-haut notre Grand Architecte
par son décret éleva un arc,
et plaça le soleil comme clé de voûte de l’arche,
le tout formé par la Maçonnerie.

Il plut alors à notre souverain Maître
d’ériger ce glorieux monument.
Sur l’équerre, en hommes,
ne négligeons jamais ce noble ouvrage
mais toujours unissons-nous par les liens de l’amitié,
sans fin comme l’infinité
c’est une pierre d’angle solide bien fixée,
et digne de la Franc-maçonnerie.

Au temps ancien, avant le déluge
et depuis, en amitié nous avons adhéré
de pôle à pôle nous avons tenu bon
et nous avons été respectés par toutes les nations.
Lorsque les années qui passent cesseront d’avancer
nous serons tirés de l’oubli
alors, puisque nous sommes réunis dans la paix et l’amour,
chantons tous : salut à la Maçonnerie.

Avec tous nos remerciements à Georges Lamoine qui a bien voulu préparer cette traduction française.

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