Je trouve icy la verité
Chanson sur les Pic-nics qui se font tous les mois dans une Loge reguliere
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Les pages 25 à 27 du Recueil de chansons des francs-maçons à l'usage de la Loge de Ste Geneviève reproduites ci-dessous contiennent cette Chanson sur les Pic-nics qui se font tous les mois dans une Loge reguliere, désignée à la Table par ses premiers mots : Je trouve icy la verité.
C'est le texte de cette version qui est reproduit (pp. 122-5) au recueil de la Veuve Jolly, mais avec la partition de la Lire et sous le titre surprenant Chanson des Tuillers.
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Chanson sur les Pic-nics qui se font tous les mois dans une Loge reguliere
Je trouve icy la verité, Refrain :
Qui dit qu'il faut à chaque mois |
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Pour conserver le genre humain, (Refrain)
Moyse au milieu des deserts (Refrain)
Salomon le plus grand des Rois (Refrain) |
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Beaucoup de princes souverains (Refrain)
Notre invisible bâtiment (Refrain)
Pour recompenser nos travaux FIN |
Le mot pique-nique (de piquer, picorer, et de l'ancien français nique, petite chose) apparaît au dictionnaire de l'Académie dès 1694. Il n'a pas ici le sens plus récent de repas pris en plein air lors d'une promenade, mais seulement celui de repas pris hors de chez soi, et désigne vraisemblablement une collation.
On le trouve dans d'autres documents maçonniques de l'époque, par exemple dans les Statuts et Règlement de la loge l'Union des Cœurs établie à Liège le 16 décembre 1774 par le chevalier Pierre de Sicard. On y relève les dispositions suivantes :
Les visiteurs seront exempts de payer le piknic chez nous pendant trois visites.
et
Chasque frère payera touts les mois au trezorier sa cottité de dix sols pour faire fond à la loge qui tiendra régulièrement et les dépenses de banquets seront à piquenics.