Der Maurerlehrling

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Ce lied de Huber est un des trois qui font partie du recueil Akazienblüthen aus der Schweiz.

Nous ne reproduisons ici que le début (tel que figurant à la partition) de ce long poème (qui a fait l'objet en 1830 d'une édition séparée).

L'auteur du texte, Hottinger, est sans doute l'historien Johann Jakob Hottinger, 1783-1860 (ou 1859), initié en 1813 à la Loge zurichoise Modestia cum Libertate et premier Grand Maître d'Alpina (et désigné - erronément ? comme auteur du texte d'une autre chanson de ce site), plutôt que le philologue Johann Jakob Hottinger, 1750-1819

On peut voir ici (col. 814-5) que ce texte fut également mis en musique en 1833 à Berlin par Karl Klage (1788-1850), arrangeur, éditeur, guitariste et compositeur, mais dont nous n'avons pas trouvé trace d'appartenance maçonnique. 

Der MAURERLEHRLING. 

Von Br. HOTTINGER. 

Harrend an des Tempels heil'ger Schwelle
Steht der Lehrling vor geschloss'nem Thor.
Sieh! da rauscht es auf! — In froher Helle
Flammt aus Osten ihm die Sonn' empor.
„ Bruder!" tönt es von des Thrones Stufen;
„ Bruder!" hallt's im sanften Weihgesang;
„ Bruder!" hört er hundert Stimmen rufen;
Und es fasst sein Herz wie Sphärenklang.

Nehmt mich hin! Um Liebe geb' ich alles,
Was der Bruderbund von mir begehrt. 
Alle Güter dieses Erdenballes
Sind ein einzig liebend Herz nicht werth.
Draussen mag die enge Sorge weilen! 
Draussen liess ich dieses Lebens Pein,
Als ich nahte euers Tempels Säulen,
Selig, gleich Unsterblichen, zu seyn.

 L'Apprenti maçon

Texte du Frère Hottinger

En attente, devant le seuil sacré du Temple
L'apprenti se trouve devant la porte fermée.
Voyez ! Cela se précipite ! Le Soleil l’inonde
D’agréables rayons lumineux venant de l’Orient.
Mon frère, entend-il depuis les marches du trône ;
Mon frère, lui souffle la douce mélodie d’intronisation
Mon frère, lui crient une centaine de voix ;
Cela résonne dans son cœur comme des coups de gong.

Acceptez-moi ! Pour être aimé je donnerai tout,
Ce que la confrérie attend de moi.
De tous les biens du globe terrestre, 
Aucun, d’un cœur aimant n’est digne.
Que restent dehors les soucis qui usent
Dehors j’abandonnai les tracas de cette vie
Lorsque je m’approchai des colonnes de votre Temple,
Je me sentais devenir comme les immortels.

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