CHANSON SUR L’AIR : Tu croyois en aimant Colette.

 Cliquez ici (midi) ou ici (MP3)  pour entendre le fichier de cet air, tel qu'il est donné par une page du très riche site Théaville, auquel nous avons emprunté son midi.

Cette chanson fait partie de la série Divers petits couplets sur la maçonnerie qui figure à la fois dans l'édition des Chansonniers de Jérusalem que nous avons appelée édition B (à la p. 134; c'est cette édition qui est reproduite ci-dessous) et dans le recueil de Lausanne (à la p. 195 de l'édition 1779).

Elle se trouve aussi dans d'autres chansonniers apparentés, par exemple :

CHANSON

Sur l’Air : Tu croyois en aimant Colette.

COmment l’indocile vulgaire
Peut-il condamner nos plaisirs ?
Puisque le Compas & l’Equerre
Règlent nos mœurs & nos désirs.

On remarquera l'expression indocile vulgaire pour qualifier le profane hostile ; on trouve plus souvent, dans le chansonnier, vulgaire stupide, ignorant vulgaire, imbécile vulgaire ou profane vulgaire, ou encore, substantivement le Vulgaire (c'est-à-dire, selon le dictionnaire de l'Académie à l'époque, le peuple, ou ceux, de quelque état qu'il soient, qui n'ont pas plus de lumières que le peuple).

Aux éditions C et D, la chanson comporte (p. 118) un couplet supplémentaire, qui fait allusion, de manière amusante, à la discrétion :

Chassez les préjugés vulgaires,
Vivez avec les francs-maçons ;
Mais instruits de tous leurs mystères,
Vous imiterez les poissons.

Mais dans d'autres éditions ce couplet est considéré comme une chanson séparée.

Voir l'air.

Retour au sommaire des recueils de Jérusalem :

Retour au sommaire des petits couplets :