Divers petits couplets sur la maçonnerie
Dans l'ensemble constitué par les Chansonniers de Jérusalem et ceux qui leur sont apparentés, trois ont une grande partie en commun, ce sont l'édition de Jérusalem que nous avons appelée édition B (semblable pour ce qui concerne la présente page à l'édition F) et le recueil de Lausanne.
Dans la première (qu'elle termine) comme dans le deuxième, figure une même série, intitulée Divers petits couplets sur la maçonnerie et comprenant une bonne vingtaine de très courtes chansons.
Certaines sont des classiques bien connus (parfois réduits à leur premier couplet) tandis que d'autres sont (à notre connaissance) nouvelles, et parfois (nous les avons marquées *) n'apparaissent (au XVIIIe en tout cas) que dans ces 3 recueils, du moins à notre connaissance.
Ce sous-ensemble comprend les 22 chansons dont les incipits sont les suivants :
Mes chers frères buvons et sans cesse chantons
Qu'un franc-maçon ne se démente pas
* Sexe charmant quittez l'humeur sévère
* Frères dans votre apprentissage
Sous le signe symbolique que tout compagnon s'applique
Vous maîtres respectables qui tracez nos desseins
(NB : les trois chansons ci-dessus constituent un bouquet de trois chansons s'adressant successivement aux Apprentis, aux Compagnons et aux Maîtres)
Maçons par vos sages maximes votre sort est rempli d'attraits
Hommes bouffis de vos grandeurs
Comment l'indocile vulgaire peut-il condamner nos plaisirs ?
Sur les préjugés du vulgaire on nous proscrirait en tous lieux
* Exempts de haine et de courroux
Où nous nous assemblons l’urbanité préside
(NB : les trois chansons ci-dessus constituent un bouquet de trois mettant en évidence successivement les mots de Sagesse, Force et Beauté)
* Le printemps nous donne des fleurs
* Versez de ce doux jus d'octobre
* Chassez les préjugés vulgaires
Quiconque a le cœur droit et pur