LE MAçON SE SUFFIT
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Cette chanson, qui se trouve aux pages 56-57 de La Lire Maçonne, se chante sur le même air que Félicité du Maçon (p. 50).
Elle figurait dès la première édition de 1763 (p. 51).
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Le Maçon se suffit.
Sur l'Air précèdent.
SUr les préjugés du
vulgaire,
C'est elle qui préside à table,
En vain le vice se tracasse
Frères, appellons à nos fêtes
Du Soleil la vive lumière,
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Le premier couplet se retrouvera dans de nombreuses versions des Chansonniers de Jérusalem, ainsi que dans des chansonniers apparentés, souvent avec la mention d'air la feuille à l'envers. Porter au frivole y est en général remplacé par fixer au frivole et qui dirige les Francs-maçons par qui guide tous les Francs-Maçons.
Dans certaines de ces éditions, ce couplet fait partie d'un sous-ensemble de trois mettant en évidence (par des italiques) successivement les mots de Sagesse, Force et Beauté.
Le 4e couplet et les 4 derniers vers du 3e se retrouvent quasi-identiquement dans une chanson figurant à de nombreux autres chansonniers du XVIIIe.
Le dernier couplet quant à lui se retrouvera également isolé pour constituer une chanson séparée, très répandue. Il évoque évidemment la réplique rituélique dont l'usage était à l'époque généralisé sous différentes formes :
(Q) Qu'avez-vous aperçu lorsqu'on vous a donné la lumière ?
(R) Le soleil, la lune et le maître de la loge.
Au siècle suivant, on retrouvera la version originale de la Lire en 1806 dans la Muse maçonne (p. 24).