La réception de Bacchus
Cette chanson de Jacquelin ouvre (pages 1 à 5) la Lyre maçonnique pour 1810 et lui donne d'emblée son style gaudriolesque.
Les chansonniers de l'époque impériale, où la maçonnerie est avant tout prétexte à faire la fête, abondent en chansons de ce style.
On y voit régulièrement les Loges occupées à initier divers personnages mythologiques, tels Vénus, Cupidon ou les Grâces. Ici, c'est Bacchus qui bénéficie de la complaisance maçonnique et vient compléter ce Panthéon.
Il n'y a pas de mention d'air.
La chanson est reproduite en 1816 par Jacquelin lui-même dans son Chansonnier franc-maçon (p. 13).
Avec quelques modifications de forme, elle se retrouvera (pp. 230-2) à la Lyre des francs-maçons de 1830, sous le titre Bacchus franc-maçon.
LA RÉCEPTION DE BACCHUS,
ou
BACCHUS FRANC-MAÇON.
CANTIQUE MAÇONNIQUE.
« L'amour a reçu la lumière : |
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Il se rend au Temple ; on le tuile ;
L'expert lui dit : Votre origine ?
Que l'on commence les épreuves. |
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» La mort même, oui, je la brave ! » Mais dans mes sens quelle fraîcheur ! » On me descend dans une cave..... » Bon ! c'est mourir au champ d'honneur. »
Maintenant, dit le Vénérable,
Nous pratiquons la bienfaisance.
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—« On va vous donner la lumière :
» Thyrse, attribut de ma puissance,
Des méchans méprisant le blâme, |
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Frères, qu'on dise,
à notre gloire : » Ils soulagent l'adversité ; » Et lorsqu'ils ne peuvent plus boire, » On boit du moins à leur santé. » Par le Frère J. A. JACQUELIN.
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