Ronde pour la fête d'Hippolyte 

Tirée de la Lyre maçonnique pour 1812 (pp. 157-60), une des innombrables chansons en l'honneur du Frère Hippolyte Merché-Marchand, celle-ci composée par Désaugiers.

    

 

           

RONDE maçonnique.

 

chantée à la Fête du Respectable Frère Merché-Marchand, Vénérable de la Loge de la Parfaite Réunion, à l'Orient de Paris.

 

Air de la Contredanse des Drapeaux.

 

Chantons tous,
Bras d'sus, bras d'sous,
Nos cantiques
Maçonniques ;
Chantons tous,
Bras d'sus, bras d'sous,
Notre chef et ses trois coups.

Poudre forte, dans nos seins
Viens de tes feux salutaires
Unir les effets divins
A ceux de nos feux sincères.
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous, etc.

Vénérable, quand au ciel
Pour toi je fais ma prière,
Une bouteille est l'autel
Où je crois devoir la faire
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous, etc.

Reçois nos vœux aujourd'hui,
Car nous pouvons bien, j'espère,
Donner un jour à celui
Qui nous donna la lumière.
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous, etc.

Notre œil à ton teint vermeil,
A ta face orbiculaire,
Doute si c'est le soleil
Ou la lune qui l'éclairé.
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous, etc.

Est-il exemple pour nous
Plus doux et plus salutaire !
Hélas! que n'avons-nous tous
Son ventre et son caractère !
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous, etc.

Chers amis, n'hésitons pas
A marcher sous sa bannière ;
Comment devient-il si gras ?
Est-ce à boire de l'eau claire ?
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous, etc.

Il marque par des bienfaits
Tous les jours de sa carrière,
Et des Maçons qu'il a faits,
La table est le sanctuaire.
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous, etc.

De ce local étranger,
L'enceinte extraordinaire
Peut à peine encor loger
Les amis qu'il sut se faire.
Allons, frères,
Haut les verres !

Chantons tous,
Bras d'sus, bras d'sous,
Nos cantiques
Maçonniques ;
Chantons tous,
Bras d'sus, bras d'sous,
Notre chef et ses trois coups.

Par le Frère DÉSAUGIERS.

L'air mentionné, celui de la Contredanse des drapeaux, est celui donné, sous le n° 1286, par la Clé du Caveau (3e édition) avec les titres alternatifs Quel bonheur doux et flatteur et C'est c'rimeur de bonne humeur.

La chanson se retrouvera au Banquet maçonnique de Gentil en 1820 (pp. 35-38).

Elle a encore été reproduite (pp. 177-9), sans mention des circonstances de sa création, dans La Lyre des Francs-maçons de 1830 :

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