Cantique de Jourdan à Nevers

 Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre l'air

Tiré de la Lyre maçonnique pour 1812 (pp. 31-33), ce cantique plein de gaîté du Frère Etienne Jourdan fut chanté en banquet à la loge d'Adam Billaut à Nevers.

La loge d'Adam Billaut, ainsi nommée en l'honneur du célèbre poète nivernais (qui est l'auteur de Aussitôt que la lumière), fut d'après nos informations fondée en 1801. Bésuchet ne la mentionne plus en 1829.

Nous n'avons pas relevé d'autre édition de ce cantique.

Voir ici sur l'air Comme faisaient nos pères.

  

CANTIQUE MAÇONNIQUE

 

chanté dans un Banquet à la Respectable Loge d'Adam Billaut, à l'Orient de Nevers.

 

AIR : Comme faisaient nos pères.

 

Que j'aime l'institution
De la Maçonnerie ! 
Elle charme la vie
Par une agréable union ;
On se rassemble, 
Et tous ensemble
On se rassemble,
Et tous, oui tous ensemble
On chante gaîment un refrain
Qui met les vrais Maçons en train.

Célébrons nos mystères,
Et vive les bons Frères !
Vive à jamais, oui, vive les bons Frères !

 

Le vivat, le simple vivat
Se dit toujours en loge ;
Loin qu'aucun y déroge,
Ici pour doubler son éclat
On peut le dire
Et le redire ;
Il se trouve dans ce refrain, 
Qui met les vrais Maçons en train :

Célébrons, etc.

 

Eloignons sans nous gendarmer
Tout injuste profane ;
Celui qui nous condamne
Est moins à plaindre qu'à blâmer :
Peut-il entendre,
Peut-il comprendre
Seulement ce petit refrain,
Qui met les vrais Maçons en train :

Célébrons, etc.

 

Lorsqu'un banquet simple et frugal
Nous met en exercice,
A faire le service
Notre plaisir est sans égal !
Le Vénérable
Règle la table ;
Il chante avec nous ce refrain,
Qui met les vrais Maçons en train :

Célébrons, etc.

 

Quand nous portons une santé
Il faut, quoi qu'il en coûte,
Faire trembler la voûte
Où [Ou] le toast est mal porté:
Au bruit des verres
Boivent les Frères,
Et tout finit par un refrain.
Qui les remet encore en train.

Célébrons nos mystères,
Et vive les bons Frères !
Vive à jamais, oui, vive les bons Frères !

Par le Frère E. JOURDAN.

Retour au sommaire de la Lyre 1812 :

Retour au sommaire du Chansonnier :