Cantique d'Apprenti
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La Lyre des francs-maçons de 1830 ne pouvait pas manquer de reprendre (pp. 280-2) le plus grand succès du chansonnier maçonnique : le chant des Apprentis. Elle le date de 1740 - ce qui n'est pas correct, puisque la première version imprimée date de 1737, dans le Chansonnier de Naudot - et l'attribue à Lansa, ce qui peut être exact.
Mais elle entend surtout (voir la note de bas de page) le restituer dans sa version originale, débarrassée des scories apportées par les éditions successives. Ce qui est quelque peu prétentieux, puisque nous avons relevé divers écarts par rapport aux textes les plus anciens, dont le moindre n'est pas la disparition d'un couplet entier :
L'Antiquité répond
Que tout est raisonnable,
Qu'il n'est rien que de bon,
De juste et d'agréable
Dans les Sociétés
Des vrais Maçons et légitimes Frères:
Ainsi buvons à leurs santés,
Et vidons tous nos verres.
Notons aussi les différences suivantes :
"Que par trois fois le signal de nos verres" au lieu de "Que par trois fois un signal de nos verres"
"Comme boivent les frères " au lieu de "Comment boivent les frères"
"Se vantent de nos signes" au lieu de "Se vantant de nos signes"
"Prendre la Lune en sa course ordinaire" au lieu de "Prendre la Lune dans sa course altière"
"De toutes les provinces" au lieu de "Dans toutes les provinces"
"Se dépouiller de leurs armes guerrières" au lieu de "Quitter sans peine leurs armes guerrières"
"Du nœud qui nous rassemble" au lieu de "Du nœud qui nous assemble"