Un cantique de Boubée
Ce cantique, au ton quelque peu précieux, est de Boubée.
Nous l'avons trouvé :
(pp. 239-40), sous le titre Portrait d'un franc-maçon, dans la Lyre maçonnique de 1810, où il est précisé que l'auteur Boubée, Souverain Prince Rose-Croix, était premier Surveillant de l'Age d'Or et membre du Grand Orient de France.
(pp. 100-1) au Tome VI des Annales maçonniques de Caillot, qui consacre ses pages 77 à 103 aux prix 1808 de Saint-Louis des Amis Réunis (où Boubée, déja lauréat d'un prix en prose, avait obtenu un accessit, le jury y ayant reconnu le crayon aussi élégant qu'harmonieux d'un poète exercé, en état de traiter avec succès les sujets les plus importants de la haute poésie). Le texte y est précédé de l'épigraphe Unus et omnes.
(pp. 31-2) à la Lyre des francs-maçons de 1830, sous le simple titre Cantique
C'est cette dernière édition que nous reproduisons ci-dessous.
L'amante de Tithon est éos, déesse de l'Aurore. Titon et l'Aurore est une Pastorale héroïque de Mondonville (1753).
C'est Horace qui est généralement désigné comme l'ami de Mécène et d'Auguste.
Boubée reproduit ce cantique aux pp. 49-50 de ses Souvenirs maçonniques ; on y voit que l'avant-dernier et le dernier vers de chaque couplet sont destinés à être chantés respectivement par une voix et un choeur. Boubée précise également que ce cantique fut gravé par le Frère Paccini, souverain prince Rose-Croix, qui était membre du souverain Chapitre de l'Age d'Or.
CANTIQUE
Air nouveau
De Titon a-t-on vu
l'amante,
L'ami de Mécène et d'Auguste,
Dans le silence et le mystère, |
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Ils savent jouir et se taire. BOUBÉE. |