Chanson pour la Santé du Roi (de Prusse)

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Cette chanson est extraite des Chansons pour les Santés dans les banquets maçonniques à l'usage de la Respectable Loge "la Royale Yorck de l'Amitié", éditées à Berlin en 1781, par l'Orateur de cette Loge, le Frère Claude-Etienne Le Bauld-de-Nans.

  

PREMIERE CHANSON.

Pour la Santé du Roi.

I.
 

Un Chanteur Seul.

Choeur.

Seul.
 
 

Chœur. 

Seul. 

Chœur. 

Seul. 
 
 
 

Chœur. 

De notre Roi chantons la gloire.

Il est Maçon.

Sous les lauriers de la Victoire, 
C'est Salomon.
De ce Monarque il suit l'exemple.

C'est notre appui.

Il rétablit notre saint Temple.

Grand feu pour lui.

Il est Maçon.
C'est Salomon.
C'est notre appui.
Grand feu pour lui.

C'est notre appui.
Grand feu pour lui
 

 

II.
   

Seul. 

Chœur. 

Seul. 
 
 

Chœur. 

Seul. 

Chœur. 

Seul. 

 

Aux préjugés il fait la guerre.

Il est Maçon.

Il nous fait connaître à la Terre.
C'est Salomon.
A sa voix tout Maçon s'enflamme.

C'est notre appui.

Tout Frere le porte dans l'âme.

Grand feu pour lui.

Il est Maçon.
C'est Salomon.
C'est notre appui.
Grand feu pour lui.
 

III.
 

Seul. 

Chœur. 

Seul. 
 
 

Chœur. 

Seul. 

Chœur. 

Seul. 
 
 
 

Chœur.

 

 

 

 

Refrain.

Jamais santé n'eut plus de charmes.

Feu de Maçons.

Attention : la main aux armes.
Haut les Canons.
En joue : & feu le plus sincère.

O douce loi!

Bon feu : grand feu du sanctuaire.

Vive le Roi.

Haut les Canons.
Feu de Maçons.
O douce loi!
Vive le Roi !

O douce loi!

Vive le Roi.

Vive le Roi. 

Vive le Roi. 

Vive le Roi! 

Vive le Roi!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On fait feu.

On fait feu. 

On fait feu.

Cérémonies. 

 

Applaudissemens.

Même s'il n'est pas nommé, le Roi dont on tire ici la Santé est bien entendu Frédéric II, roi de Prusse (1712-1786), dit Frédéric le Grand, paradigme du despote éclairé du XVIIIe siècle, fondateur de la grandeur de la Prusse, ami des lettres, écrivain, musicien et philosophe, protecteur de Voltaire. Franc-maçon lui-même (la gravure ci-contre le montre présidant la cérémonie d'initiation du margrave Frédéric von Bayreuth en 1740), il favorisa l'expansion de la Franc-Maçonnerie en Prusse.

La chanson est reprise en 1786 - après le décès de Frédéric II - dans le supplément de la Lyre maçonne du même Le Bauld, sans partition mais avec la mention d'air C'étoit le soir, il faisait noir : il s'agit d'une chanson sur un poème de Choderlos de Laclos, dont la partition est donnée sous le n° 1379 par la Clé du Caveau.

Le texte sera paraphrasé en 1808 à Gand par Hanssens en l'honneur de Napoléon.

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