Asile du maçon
Nous ne disposons pas encore de fichier midi pour cette partition, et serions particulièrement reconnaissant à qui pourrait en établir un.
Cette chanson (qui fait partie de celles qui sont absentes des éditions antérieures) figure à la p. 200 de l'édition 1787 de La Lire Maçonne, la chanson précédente (qui est en néerlandais) étant ramenée sur deux pages au lieu de 3.
On remarque ici, comme à cette autre chanson, un des rares usages de l'expression indocile vulgaire (au lieu - par euphémisme ? - du plus fréquent imbécile vulgaire) pour qualifier le profane hostile.
L'air Non, non, Colette n'est pas trompeuse est donné par la Clé du Caveau sous le n° 975. Il s'agit, comme indiqué, d'un air du Devin de Village de Rousseau : un air de Colin à la scène IV, visible à la p. 14 du texte et à la p. 27 de la partition (qui coïncide donc bien avec celle de la Clé du Caveau). Des pages donnant l'occasion d'entendre cet air se trouvent ici (plage 10 du CD) et ici (interprétation à la vielle par Denise Jallat, dans le programme 2012).
ASILE DU MAÇON. Air : Du Devin de Village. Non, non, Colette n'est pas trompeuse. Seul. Non, non, de l'indocile vulgaire Le Chœur reprend. Non, non, de l'indocile vulgaire Seul. Tous sous l'aile du mystère, Chœur Non, non, de l'indocile vulgaire, &c. Seul. L'Amitié la plus sincère Chœur Non, non, de l'indocile vulgaire, &c. Seul. Sans prendre le ton austere Chœur Non, non, de l'indocile vulgaire, &c. |
On retrouvera cette chanson en 1806 dans la Muse maçonne (p. 115).