Le maçon est fait pour aimer et pour plaire

  Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre le fichier de l'air Lison dormait dans un bocage, dans la version du manuscrit Berssous

  Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre le fichier de l'air Lison dormait dans un bocage, dans la version Casadesus

A l'édition 1787 de La Lire Maçonne, le contenu initial des pages 306-9 (il s'agit d'une chanson en néerlandais) est comprimé sur trois pages, afin de faire la place à cette chanson nouvelle, qui occupe ainsi la p. 309.

Il s'agit en fait des deux premiers couplets du Divertissement final (p. 64) de l'édition de La Haye (publiée à la suite de la représentation de cette pièce dans cette ville en 1774, et dès lors facilement accessible aux éditeurs de la Lire) de la comédie de Clément Les Fri-Maçons. Ils sont recopiés ici (en remplaçant au premier vers durable par sincère) mais sans en mentionner la source ni le contexte, ce qui les rend un peu moins compréhensibles.

Nous n'en connaissons pas d'autre édition au XVIIIe, mais on la retrouvera en 1806 dans la Muse maçonne (p. 184), d'où elle sera recopiée au recueil d'Eleusine (p. 101).

L'air dit ici de Lison est celui connu comme Lison dormait dans un bocage.

LE MAÇON EST FAIT POUR AIMER ET POUR PLAIRE.

 

Air : De Lison.

 

DE l'Amîtié la plus sincere, 
Chez nous on puise la leçon,
Et jamais le doux nom de Frère 
N'est démenti par un Maçon : 
Dans le monde elle est un emblème 
De semblans & de trahisons ; 
Chez les Maçons, chez les Maçons
Elle devient un bien suprême ; 
Chez les Maçons, chez les Maçons
Elle rassemble tous les dons.

 

 

 

Une Fille chante.

Par la plus absurde critique 
L'on effaroucha ma raison ; 
Mais un pressentiment unique
M'agîtoit pour un Franc-Maçon
Aujourd'hui qu'un rayon m'éclaire,
Je sens croître ma passion,
Car un Maçon, car un Maçon,
Est fait pour aimer & pour plaire, 
Car un Maçon, car un Maçon,
A coup sur est bon Compagnon.

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La lire maçonne
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